Titre original :

Recours aux urgences pédiatriques : les patients "non-urgents" sont-ils réorientables vers une consultation de médecine générale ?

Mots-clés en français :
  • Acceptation
  • réorientation
  • recours aux urgences
  • urgences pédiatriques
  • non-urgents
  • médecine générale

  • Urgences en pédiatrie
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Consultation médicale
  • Triage (médecine)
  • Médecine d'urgence pédiatrique
  • Service hospitalier d'urgences
  • Consultation médicale
  • Orientation vers un spécialiste
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M474
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre de consultations aux urgences pédiatriques ne cesse d’augmenter et leurs motifs ne relèvent pas tous de l’urgence. L’engorgement des services impacte la qualité des soins, peut retarder des prises en charge urgentes et génère un surmenage des équipes soignantes. Objectif : Déterminer si les patients dits « non-urgents » consultant aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier d’Arras accepteraient d’être réorientés vers une consultation de médecine générale le jour même et sous quelles modalités. Déterminer la proportion d’enfants qui seraient réorientables selon les soignants et les caractéristiques de ces patients. Méthode : Une étude analytique, prospective était réalisée sur deux semaines en mars et juin 2016. Le recueil était standardisé par un questionnaire à 2 volets par enfant consultant : un pour les parents et un pour les soignants. Le taux d’acceptation de la réorientation et la proportion d’enfants réorientables selon les soignants étaient calculés. Les facteurs associés à l’acceptation de la réorientation étaient analysés. Résultat : 266 enfants étaient inclus. 57% des parents (IC95% : 51-63) accepteraient la réorientation. Parmi eux 33% souhaiteraient que la consultation ait lieu au sein de l’hôpital, 22% à une distance équivalente à moins de 5 minutes de trajet en voiture et 67% dans un délai de 2 heures. En fin de prise en charge les médecins jugeaient que 61% des patients (IC95% : 55-67) auraient pu être pris en charge en médecine générale. Résider au sein de la communauté urbaine d’Arras était associé significativement à l’acceptation de la réorientation par les parents en analyse multivarirée (ORa=1,7 ; IC95% : 1,0-2,8 ; p=0,04). Consulter après 16 heures était associé significativement au refus de la réorientation en analyse multivariée (ORa=0,6 ; IC95% : 0,35-0,96 ; p=0,03). Considérer que l’état de santé de son enfant était grave (OR=0,4 ; IC95% : 0,2-1,0 ; p=0,03) et de ne plus supporter de le voir malade (OR=0,2 ; IC95% : 0,1-0,7 ; p≤10-3) était associé significativement, en analyse univariée, au refus de la réorientation. Conclusion : La majorité des consultants (57%) acceptait la réorientation vers une consultation de médecine générale. 61% des enfants étaient jugés réorientables selon le médecin. La mise en place d’un système de réorientation des patients « non-urgents » devrait permettre de réduire le nombre de passages aux urgences pédiatriques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Basseux, Cyril
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