Titre original :

Pratique des jeunes médecins généralistes remplaçants ou installés dans le suivi de grossesse des patientes

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • grossesse
  • internat
  • formation médicale continue

  • Grossesse
  • Femmes enceintes
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Grossesse
  • Femmes enceintes
  • Pratique professionnelle
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M476
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La pénurie de gynécologues médicaux et obstétriciens devrait amener les médecins généralistes à suivre plus de grossesses notamment lorsque celles-­ci sont simples comme le décrivent les recommandations de la Haute Autorité de Santé, cependant peu de médecins réalisent ce suivi. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer la pratique professionnelle du jeune médecin généraliste concernant le suivi de grossesse en cabinet de ville. Les objectifs secondaires sont de proposer une révision de la formation initiale des internes adaptée aux besoins du terrain et de décrire des objectifs de stage en ambulatoire. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi dirigés de jeunes médecins généralistes, installés ou remplaçants. Analyse thématique par triangulation via Nvivo 11. Résultats : Certains jeunes médecins interrogés évoquent un réel intérêt pour le suivi de grossesse et pensent avoir acquis les connaissances adaptées pour prendre en charge les femmes enceintes en parallèle des spécialistes. Cependant, pour la plupart, la formation au suivi de grossesse pendant l’internat est principalement de l’autoapprentissage ce qui pose une limite à sa réalisation en ambulatoire par ces jeunes médecins qui se contentent du tout début de grossesse avec le sentiment de ne pas être à la hauteur. De nombreux autres freins viennent s’ajouter dont la prise en charge commune de la mère et de l’enfant qui apparaît comme source de stress faisant ressortir l’aspect médico légal de la prise en charge obstétricale. Conclusion : Les jeunes médecins ont majoritairement l’envie de suivre des grossesses mais ils n’ont pas les atouts nécessaires. Ceci doit aboutir à une adaptation de leur formation initiale comme par exemple la validation obligatoire de consultations prénatales pendant leurs stages de gynécologie et auprès du praticien.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Olariu, Vanessa

AUTEUR

  • Troufléau, Pauline
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