Titre original :

Etude des bruits anormaux, des complications et de la survie de 104 prothèses de hanche sans ciment, à couple de frottement céramique-céramique de 4ème génération, à 6,5 ans de recul moyen

Mots-clés en français :
  • Hanche
  • arthroplastie
  • couple de frottement
  • céramique
  • bruit
  • squeaking

  • Prothèses de hanche
  • Arthroplastie
  • Prothèses internes -- Complications
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Prothèse de hanche
  • Arthroplastie prothétique de hanche
  • Bruit
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M477
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte: Un augmentation de bruits anormaux a été signalée chez des patients porteurs de prothèses de hanche (PTH) à couple de frottement céramique-céramique (CoC). Notre étude analyse sur des PTH-CoC de 4ème et dernière génération : 1) Survenue des bruits anormaux (notamment du grincement = squeaking), fréquence, délai et circonstance d'apparition, retentissement sur la qualité de vie (QDV) et facteurs de risques 2) taux de rupture et d'effet came, 3) taux de survie. Méthode : Cette étude rétrospective, de cohorte, mono-opérateur, suivait 104 PTH à implant unique (pivot et cupule non cimentée à CoC de 4ème génération) au recul moyen de 78 ± 11,9 mois. Résultats : 18 malades avaient un bruit (17,3%) dont 13 un squeaking (12,5%). 12/18 (67%) n'avaient aucun retentissement sur la QDV (9/13 (69%) pour les squeaking). 10/18 bruits (56%) survenaient moins d'une fois par mois et aucun squeaking n'était permanent. Le premier épisode de bruit survenait à 50,3mois ± 22,7 [18-84], 55% étaient déclenchés en se « penchant en avant ». Une incidence moins élevée de bruit était associée à un débord de la cupule [p=0,031], une cupule médialisée [p=0,039], un positionnement centré de la tige [p=0,039]. Ont été retrouvés : aucune fracture de la céramique, 3 effet came (2,8%) (deux ont été repris : un ayant un conflit iliopsoas-cupule (CIPC) et l'autre un squeaking) et 8 CIPC (7,7%), une seule luxation (0,9%) traumatique (chute de 3 mètres) à 4,5 ans, sans récidive, aucune infection, ni hématome repris, ni thrombophlébite symptomatique. Toute cause de révision confondue, la survie à 85 mois des cupules était de 98%, celle des tiges de 100%. On retrouvait une bonne ostéointégration avec des scores ARA 5,9 ± 0,25 [5-6], ENGH 26 ± 2,23 [17-27], Moore 100% ; seulement 9% de lignes réactives en Zone 1 de Gruen et un comblement de 100% des 22 gaps observés à 1 an. Au recul les scores Merle d'Aubigné 17,7 ± 0,7 [14-18], Harris 96,1 ± 7,3 [71-100], Oxford 15,5 ± 4,9 [12-33] et Devane 3,5 ± 0,6 [1-5] et le gain d'amplitude de 67° ± 39 [0-145] était tous significativement amélioré par rapport au préopératoire [p<0,0001]. Conclusion : La CoC 4ème génération ne prévient pas du squeaking, dont les facteurs de risques restent à éclaircir. Elle est exigeante dans son positionnement. Néanmoins les taux de fractures de céramique d'ostéolyse et de descellements sont nuls. La survie et les résultats cliniques sont bons. La CoC reste une bonne option pour les patients jeunes et actifs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Putman, Sophie

AUTEUR

  • Sarrazin-Hélard, Jérémy
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