Titre original :

Influence du moment de la prise du traitement antihypertenseur sur la pression artérielle dans une population de patients hypertendus et appareillés pour un syndrome d’apnée du sommeil

Mots-clés en français :
  • Hypertension artérielle
  • syndrome d’apnée du sommeil
  • chronothérapie

  • Syndromes des apnées du sommeil
  • Hypertension artérielle
  • Hypertendus
  • Chronothérapie
  • Syndromes d'apnées du sommeil
  • Hypertension artérielle
  • Chronothérapie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M481
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est le premier facteur de résistance de l’hypertension artérielle (HTA). Certaines données évoquent les effets de la chronothérapie (moment de prise du traitement antihypertenseur) sur le contrôle tensionnel. La chronothérapie de l’HTA au sein d’une population d’hypertendus présentant un SAS appareillé a été peu étudiée. Méthode : Etude monocentrique prospective, sur des patients hypertendus et ventilés pour un SAS, ayant bénéficié d’une mesure ambulatoire de la pression artérielle (PA) au CHRU de Lille. Nous avons étudié l’influence de la prise d’au moins un traitement antihypertenseur le soir sur le contrôle tensionnel. Pour cela, nous avons divisé notre échantillon en 2 groupes, selon le critère d’une prise ou non d’un traitement antihypertenseur le soir. Secondairement, nous nous sommes intéressés aux paramètres associés à un bon contrôle de la PA nocturne. Résultats : 142 patients étaient inclus, dont 48 femmes (33,8%). L’âge médian était de 62ans [54-68]. L’indice de masse corporel médian était de 32.7kg/m2 [29.5-36.3]. Il y avait 58 diabétiques (40.8%) et 36 HTA réfractaires (25.4%). L’IAH médian au diagnostic du SAS était de 40.2/heure [31-56]. 75 patients (52.8%) prenaient au moins un traitement antihypertenseur au soir. Les 2 groupes n’étaient pas comparables. Ainsi chez les patients prenant au moins un traitement antihypertenseur au soir, nous observions une présence d’au moins un antécédent cardiovasculaire plus fréquente (p=0.023), une clairance de la créatinine plus faible (p=0.027) et un nombre total de traitements antihypertenseurs pris chaque jour plus élevé (p<0.001). Nous ne retrouvions pas de différence du contrôle tensionnel entre les deux groupes. 60 patients (42.3%) présentaient un bon contrôle de la PA nocturne. Le contrôle de la PA nocturne était meilleur chez les femmes (p=0.002), les personnes avec un périmètre abdominal moindre (p=0.029), ou encore celles prenant un ARA II (p=0.031). Un mauvais contrôle tensionnel était associé à la prise d’inhibiteur calcique (p=0.024). Nous notions un lien entre le diamètre du sinus de l’aorte et le contrôle de la PA nocturne (p=0.007). Conclusion : La prise d’un traitement antihypertenseur le soir ne semble pas influer sur le contrôle tensionnel dans notre population. Dans le cadre du SAS ventilé, les paramètres influant sur la résistance de l’HTA et de la PA nocturne sont multiples et nécessitent davantage d’investigations.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delsart, Pascal

AUTEUR

  • Nganou Koutouzi, Thomas
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