Titre original :

Evaluation de la prise en charge anesthésique du sujet âgé en chirurgie gynécologique : étude rétrospective 2016

Mots-clés en français :
  • Anesthésie
  • sujet âgé
  • unité de surveillance continue
  • chirurgie gynécologique

  • Organes génitaux femelles -- Chirurgie
  • Organes génitaux femelles -- Maladies chez la personne âgée
  • Anesthésie en gynécologie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Procédures de chirurgie gynécologique
  • Anesthésie
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2017LIL2M479
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le vieillissement continu de la population française impose une adaptation de la prise en charge anesthésique périopératoire des sujets âgés. Les médecins doivent disposer d’outils d’évaluation préopératoire spécifiques à cette population. La proportion de patientes de plus de 65 ans en chirurgie gynécologique carcinologique a été multipliée par 2.5 ces 20 dernières années. Nous avons évalué les critères d’admission en unité de soins continus et la morbi-mortalité de cette population. Méthode : Notre étude est rétrospective, non interventionnelle et monocentrique. On incluait toutes les patientes de plus de 65 ans opérées en chirurgie gynécologique carcinologique et dont l’intervention durait plus de 4 heures. L’objectif principal était de comparer les critères cliniques et paracliniques permettant une valorisation d’un séjour en unité de surveillance continue au devenir réel des patientes en postopératoire. On évaluait ensuite la mortalité et l’incidence des complications postopératoires. Résultats : Nous avons pu inclure 24 patientes. L’âge moyen était de 71 ans et un tiers des patientes avait un score ASA préopératoire à 3. Toutes les patientes présentaient une hypotension peropératoire significative et le recours à la noradrénaline était nécessaire chez 7 d’entre elles. Les incidences des complications postopératoires étaient les suivantes : 33% d’insuffisance rénale aiguë, 21% de rhabdomyolyse biologique, 8% d’infection du site opératoire et 16% de défaillance hémodynamique requérant un traitement par amine vasopressive. Dix patientes (42%) bénéficiaient d’un séjour en unité de soins continus en postopératoire immédiat. Deux patientes étaient hospitalisées en réanimation médicale pour une complication peropératoire. Dans les 12 patientes restantes, 2 auraient pu bénéficier d’une valorisation du séjour en cas d’hospitalisation en unité de soins continus d’après la règlementation en vigueur, basées sur le calcul de l’IGS II. Quatre patientes décédaient dont une au cours du séjour rattaché à l’acte chirurgical. Aucune différence significative entre les patientes décédées et vivantes n’était retrouvée en terme d’antécédents médicaux et d’événements peropératoires. Conclusion : Une proportion majoritaire de patientes opérées en chirurgie gynécologique carcinologique pourrait bénéficier d’une surveillance rapprochée en postopératoire. Une réflexion sur les critères de valorisation d’un séjour en unité de soins continus des patients chirurgicaux est à mener dans le contexte médico-économique actuellement tendu.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bourzoufi, Karim

AUTEUR

  • Krouchi, Raphael
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