Titre original :

Résultats à cinq ans de la photokératectomie thérapeutique dans la prise en charge des érosions cornéennes récidivantes : Une étude rétrospective au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • Erosions cornéennes récidivantes
  • kératalgies récidivantes
  • photokératectomie thérapeutique
  • laser excimer

  • Cornée
  • Syndrome de Cogan
  • Oeil -- Maladies
  • Kératoplastie réfractive
  • Maladies de la cornée
  • Chirurgie de la cornée par laser
  • Syndrome de Cogan
  • Photokératectomie réfractive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2017LIL2M453
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les érosions cornéennes récidivantes (ECR) d’origine dystrophiques, traumatiques ou indéterminées sont handicapantes dans la vie quotidienne professionnelle et sociale des patients. La photokératectomie thérapeutique (PKT) au laser excimer est un traitement efficace et sûr de cette pathologie mais ses résultats à long terme ont été peu étudiés. Méthode : Une étude rétrospective, monocentrique, observationnelle a été réalisée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Lille évaluant le nombre de récidives d’ECR à cinq ans de la réalisation de la PKT ainsi que les caractéristiques de ces récidives, la recherche de facteurs de risque et la qualité de vie à long terme des patients. Les données médicales ont été collectées dans les dossiers des patients et un questionnaire téléphonique a été réalisé par la même personne. Les données qualitatives et quantitatives ont été analysées par le laboratoire de biostatistiques du CHU de Lille. Résultats : Trente-quatre yeux de trente patients ont été inclus. Dix hommes et vingt femmes d’âge moyen 39,4 +/- 11,3 ans souffraient d’ECR. 55,9% étaient d’origine traumatique, 41,2% d’origine dystrophique notamment la dystrophie de Cogan et 2,9% d’origine indéterminée. La durée moyenne de suivi était de 85,5 +/- 16,2 mois. Six yeux (17,6%) ont souffert d’une récidive. Aucun facteur de risque n’a pu être mis en évidence. Trois yeux ne présentent plus aucun symptôme hors ECR et 27 yeux des symptômes d’intensité moins importante par rapport à avant la PKT. Treize yeux (38,2%) n’ont plus besoin d’aucun traitement lubrifiant oculaire et quinze yeux (44,1%) en ont besoin à une fréquence moins importante. La différence moyenne d’acuité visuelle était de 0,02 +/- 0,07 logMAR. La différence moyenne d’équivalent sphérique était de 0,34 +/- 0,16 dioptries. Quatorze yeux (41,2%) ont présenté une complication (haze ou retard de cicatrisation principalement), bénigne et résolutive rapidement. 80% des patients étaient très satisfaits et 100% des patients recommanderaient la PKT à un proche s’il en avait besoin. Conclusion : La PKT est une méthode sûre et efficace dans la prise en charge des ECR lors d’une insuffisance du traitement par lubrifiants topiques, ces résultats sont confirmés à cinq ans.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rouland, Jean-François

AUTEUR

  • Lenancker-Combaux, Pauline
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