Titre original :

Charge anticholinergique et syndrome confusionnel en médecine aiguë gériatrique

Mots-clés en français :
  • Syndrome confusionnel
  • charge anticholinergique
  • service de médecine aiguë gériatrique

  • Troubles de la cognition chez la personne âgée
  • Personnes âgées -- Santé mentale
  • Personnes âgées -- Soins hospitaliers
  • Anticholinergiques
  • Troubles de la cognition
  • Troubles de la cognition
  • Confusion
  • Confusion
  • Antagonistes cholinergiques
  • Syndrome anticholinergique
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M445
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les médicaments à effet anticholinergique sont bien connus des prescripteurs comme potentiellement inappropriés chez la personne âgé polypathologique, notamment lors d’un syndrome confusionnel. La charge anticholinergique (CA) des médicaments, quant à elle, ne semble pas l’être. L’objectif de cette étude était de déterminer si la CA de l’ordonnance des patients âgés hospitalisés en médecine aiguë gériatrique, et présentant un syndrome confusionnel est prise en compte par le gériatre. Méthode:étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, menée dans un service de médecine aiguë gériatrique. Tous les patients hospitalisés de janvier à décembre 2016, présentant un syndrome confusionnel étaient inclus. Le calcul de la CA était effectué à l’aide d’un score validé et réalisé à partir de deux échelles, l’Anticholinergic cognitive burden et l’Anticholinergic drug scale. Résultats:263 patients présentaient un syndrome confusionnel sur la période d’étude, soit 29% des séjours. Un changement médicamenteux était effectué pour 82.5% des patients (n=217), lors du syndrome confusionnel. L’effet anticholinergique du médicament représentait la cause de l’arrêt dans uniquement 7.4% des cas (n=16). La médiane de la CA restait stable à 1 avant l’admission, au milieu du séjour et à la fin de l’hospitalisation. Le groupe de patients avec une CA élevée (≥3) à l’admission, gardait une charge significativement plus élevée en fin d’hospitalisation, que ceux avec une CA <3. Conclusion: Notre travail suggère que, à la différence des médicaments à effet anticholinergique reconnu, la CA reste stable et ne semble pas prise en compte lors du traitement des patients âgés hospitalisés et confus. Cependant, de par ses effets démontrés dans les syndromes confusionnels, la CA doit faire l’objet d’une attention particulière par les médecins.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Visade, Fabien

AUTEUR

  • Yammine, Soulaima
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