Titre original :

L’amygdalectomie en population pédiatrique en France : analyse de la base nationale du PMSI de 2008 à 2014

Mots-clés en français :
  • Amygdalectomie
  • adénoïdectomie
  • base de données nationales
  • épidémiologie

  • Amygdalectomie
  • Chirurgie pédiatrique
  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Amygdalectomie
  • Amygdalectomie
  • Amygdalectomie
  • Amygdalectomie
  • Amygdalectomie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M448
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’amygdalectomie est une des chirurgies les plus pratiquées chez l’enfant dans les pays développés, et ses indications ont évolué ces dernières décennies. L’objectif de cette étude est d’étudier l’épidémiologie de l’amygdalectomie chez les enfants en France de 2008 à 2014. Matériel et Méthodes : En utilisant la base nationale du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) pour les années 2008 à 2014, nous avons identifié tous les patients d’âge inférieur à 18 ans opérés d’une amygdalectomie en utilisant la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM). Nous avons analysé les données démographiques des patients, le diagnostic principal, la durée de séjour, le type d’hôpital, le type de chirurgie et la mortalité intra-hospitalière. Résultats : De 2008 à 2014, il y a eu 371 863 amygdalectomies (incluant 57% d’adénoamygdalectomie, 31% d’adéno-amygdalectomie avec chirurgie tympanique et 12% d’amygdalectomie isolée). Le taux d’incidence annuel est resté stable entre 173 et 201 pour 100 000. L’âge moyen des enfants était de 6,16 ans. Cinquante-quatre pourcent des opérations ont concerné des garçons. Les principales causes d’amygdalectomie étaient les pathologies hypertrophiques (amygdales et/ou végétations) responsables de troubles respiratoires du sommeil (74,5%) et les causes infectieuses (21,5%). La proportion de causes obstructives a augmenté de 68,2% en 2008 à 79,7% en 2014. Les enfants du groupe 0-6 ans et 7-12 ans étaient plus souvent opérés pour pathologie hypertrophique que les plus âgés (13-18 ans) (77,4% et 73,3% contre 55,9%) ; à l’inverse des causes infectieuses (respectivement 17,9% et 23,8% contre 41,8%). La durée moyenne de séjour des patients hospitalisés a diminué de 1,07 jour en 2008 à 0,97 jour en 2014. La proportion de séjours ambulatoires augmentait, passant de 23,2% à 27,0% sur la durée de l’étude ; et était plus importante en secteur privé qu’en public (28,6% contre 18,1%). Un passage en soins continus a été nécessaire pour 0,48% des patients et la mortalité a concerné douze séjours hospitaliers. Conclusion : Le nombre d’amygdalectomie avec ou sans geste associé est resté stable, avec une proportion croissante des causes hypertrophiques, résultant des restrictions récentes des indications infectieuses, et plus importante chez les jeunes enfants témoignant d’une prise en charge plus précoce. Le taux d’ambulatoire augmente mais reste encore bas.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chazard, Emmanuel

AUTEUR

  • Ioos, Barthélemy
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