• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M471
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les traumatismes de la main et du poignet sont un motif fréquent de consultation aux urgences. Les recommandations à leur propos dans la littérature sont autant d’appuis pour parvenir à une qualité des pratiques. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la prise en charge des traumatismes non chirurgicaux du poignet et de la main chez l’adulte aux urgences de Roubaix. Méthode : Pour cette étude, les données ont été recueillies à partir des dossiers des patients âgés de plus de 18 ans se présentant aux urgences du centre hospitalier de Roubaix pour la prise en charge d’un traumatisme non chirurgical du poignet ou de la main. Elles sont d’ordre démographique, clinique, paraclinique et thérapeutique. L’inclusion des dossiers s’est effectuée de novembre 2016 à mai 2017. Résultats : 271 patients constituent l’échantillon de l’étude ; 12 types de traumatisme différents, répertoriés sur la base du diagnostic de sortie des urgences, ont été recensés, les plus fréquents étant les contusions (43,70%), les entorses du poignet (16,2%), les fractures de l’extrémité du radius et/ou de l’ulna (11,10%). Pour tout type de traumatisme non chirurgical de la main et du poignet confondu, accueilli aux urgences de Roubaix, la totalité des patients (100%) ont bénéficié de radiographies standards en lien avec la localisation de leur traumatisme et, pour 98,16% d’entre eux, l’interprétation radiographique effectuée par l’urgentiste correspondait à la relecture du radiologue ; dans 71,21% des situations, le type d’immobilisation était adapté ; dans 36,53% des dossiers, était spécifiée la durée d’immobilisation adéquate ; enfin, dans 52,40% de ceux-ci, des consignes de réévaluation étaient transcrites. Conclusion : Cette étude montre que la prise en charge des traumatismes non chirurgicaux de la main et du poignet aux urgences de Roubaix est perfectible. Des axes d’amélioration s’en dégagent, tels que produire des protocoles spécifiques et un courrier-type de sortie, mettre en place des formations pour les équipes soignantes, établir et réserver des plages de consultation en traumatologie dédiées à la réévaluation et, enfin, créer un « partenariat » avec le service d’imagerie du Centre Hospitalier de Roubaix pour faciliter son accès au patient lorsque celui-ci doit bénéficier d’examen à distance.

Résumé traduit

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