Titre original :

Comparaison de l’efficacité analgésique du cathéter paravertébral et de la péridurale thoracique dans les oesophagectomies selon Lewis-Santy avec laparoscopie et thoracotomie : une étude prospective

Mots-clés en français :
  • efficacité analgésique
  • oesophagectomie
  • péridurale thoracique
  • cathéter paravertébral

  • Anesthésie péridurale
  • Cathéters
  • Analgésie
  • Oesophagectomie
  • Anesthésie péridurale
  • Cathéters
  • Analgésie
  • Oesophagectomie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2017LIL2M470
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’oesophagectomie selon Lewis-Santy avec thoracotomie est pourvoyeuse de douleurs aigues et chroniques post opératoires. La péridurale thoracique est devenu le Gold Standard dans cette technique chirurgicale. Le cathéter paravertébral se développe sous échographie. L’objectif principal de cette étude était de comparer l’efficacité analgésique de la péridurale thoracique (PT) et du cathéter paravertébral (KTPV) dans cette chirurgie. Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude ancillaire d’une étude prospective randomisée monocentrique. 54 patients opérés par oesophagectomie de type Lewis-Santy avec un temps abdominal laparoscopique et thoracotomie entre décembre 2014 et juin 2016 ont été inclus dans le service de chirurgie digestive du CHRU de Lille. Les protocoles analgésiques et anesthésiques étaient standardisés. La PT ou le KTPV était posés la veille de l’intervention. L’administration de ropivacaïne était débutée à la fin du temps abdominal par un bolus de 5 ml de ropivacaïne 0,2% et de 10 μg de sufentanil puis par la perfusion continue de ropivacaïne 0,2% de 4 à 6 ml/h pour la PT et de 6 à 8 ml/h pour le KTPV. Le critère de jugement principal était le nombre d’évènements douloureux par patient définis par un score EVA supérieur à 4/10 à H24 postopératoire. Les critères de jugement secondaires étaient le nombre d’évènements douloureux avec EVA supérieur à 4/10 à H48, la consommation de morphiniques pendant le temps thoracique et en postopératoire, le nombre de patients présentant une hypotension liée à l’ALR, la survenue de NVPO, la survenue de complications respiratoires et chirurgicales, la classification de Clavien Dindo et la classification de Claven Dindo respiratoire, la survenue d’un syndrome douloureux chronique évalué à 3 et 6 mois par le score DN2. Résultats : Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes en terme d’évènements douloureux à H24 post opératoire (4 [1-7] pour la PT ;5 [1-8] pour le KTPV; p=0,46). Il y avait plus d’hypotensions liées à l’ALR dans le groupe PT que dans le groupe KTPV (23/26 dans le groupe PT et 11/28 dans le groupe KTPV ; p<0,001%). Il n’y avait pas de différence significative entre les deux techniques pour les autres critères de jugement. La survenue d’un syndrome douloureux chronique à 3 et 6 mois était équivalente dans les deux groupes. Conclusion : Le KTPV et la PT ont une efficacité analgésique équivalente. Le KTPV est moins pourvoyeur d’hypotension que la PT. C’est une bonne alternative à la PT dans la chirurgie oesophagienne.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Al Lazkani, Ali

AUTEUR

  • Gontier, Charlotte
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