Titre original :

Score de Cushman aux urgences : connaissance et applications pratiques dans 4 centres hospitaliers des Hauts-de-France et les centres hospitaliers du réseau inter-CHU G4

Mots-clés en français :
  • score de Cushman
  • sevrage alcoolique
  • delirium tremens
  • syndrome de sevrage

  • Alcoolisme -- Thérapeutique
  • Syndrome de sevrage
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Délirium trémens
  • Syndrome de sevrage
  • Service hospitalier d'urgences
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M462
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte Les pathologies liées à l’alcool sont un problème essentiel de santé publique en France. Les services d’urgences sont souvent confrontés aux situations de sevrage ; leur prise en charge fait objet de recommandations de la SFA et de la HAS. La surveillance et traitement du patient en sevrage peuvent être guidés par le score de Cushman. Il n’existe pas d’étude portant sur la connaissance et l’utilisation de ce score par les urgentistes. (450) Méthode : L’enquête de pratique a été réalisée dans 7 centres hospitaliers ; le recueil des données s’est fait sous forme d’un autoquestionnaire électronique anonyme, adressé aux médecins et internes des services d’urgence. Résultats : 82 internes (85 % de ceux en exercice) et 130 médecins (68 %) ont participé à l’étude. Les internes connaissent mieux le score de Cushman que les médecins (81 % vs 67 %, p = 0,042) et l’utilisent plus souvent (72 % vs 42 %, p < 0,001). L’utilisation du score par les médecins est corrélée à l’utilisation par les internes (r = 0,5). Il existe également une nette différence entre la Normandie et les Hauts-de-France en termes de connaissance et d’utilisation du score : 55,6% et 24,6% pour les Hauts-de- France contre 97,7% et 96,5% en Normandie. Une formation était jugée utile pour 80 % des internes et 83 % des médecins, à raison de 1,4 par an en moyenne, sans corrélation entre l’utilité estimée d’une formation et la connaissance du score de Cushman (coefficient R de Pearson = 0,13) ou l’utilisation de ce score (R = -0,014). Conclusion : Le syndrome de sevrage alcoolique est une pathologie grave et fréquente. Le score de Cushman est recommandé pour un traitement efficace mais il reste méconnu et non appliqué par une grande partie du corps médical, qui exprime une forte demande de formations dans le sujet.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Golasowski, Marie

AUTEUR

  • Branczko, Natalia
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