• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M460
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 27/10/2017

Résumé en langue originale

Introduction : L’épidémie de chikungunya dans les Antilles françaises a affecté près de 60% de la population entre 2013 et 2014. Ses effets sur les personnes vivantes avec le VIH (PVVIH) sont mal connus. Peu d’études ont été faites à ce sujet. L’objectif de notre étude est de connaître les effets d’une infection aiguë de chikungunya sur des PVVIH suivies au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Martinique Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle monocentrique sur la file active des PVVIH suivies dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Martinique, à partir du dossier médical informatisé Nadis®. Résultats : 188 patients ont été inclus dans notre étude. Sur le plan clinique, nous avons trouvé une différence homme-femme dans la présentation de formes cliniques. Quarante % des patients présentent une forme chronique. Respectivement 1 et 2 % formes atypiques et formes graves ont été retrouvées. Aucun décès lié au chikungunya n’est survenu. Sur le plan biologique nous avons observé une lymphopénie globale et une lymphopénie CD4+ et CD8+ pendant la phase aiguë. En ce qui concerne la charge virale (CV), nous avons constaté une augmentation de la CV chez 2 patients pendant la phase aiguë de chikungunya. Conclusion : Notre étude trouve les mêmes résultats immunologiques que les études antérieures. En outre nous avons trouvé une augmentation de la CV chez 2 patients. Sur le plan clinique, en plus d’une différence dans la présentation des formes cliniques selon le sexe, nous avons plus de formes atypiques et graves. Par contre aucun décès n’était lié au chikungunya.

Résumé traduit

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