Titre original :

Evaluation des pratiques en matière de non-recours à l’antibiothérapie : comparaison entre médecins généralistes et internes de médecine générale dans la prise en charge de la bronchite aiguë

Mots-clés en français :
  • bronchite aiguë
  • médecine générale
  • antibiothérapie
  • évaluation de pratiques professionnelles

  • Antibiothérapie
  • Bronchite
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Antibactériens
  • Bronchite
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M459
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement des infections virales à l’aide d’antibiotiques contribue à l’augmentation préoccupante des résistances bactériennes. Malgré des recommandations contraires, la bronchite aiguë est l’un des motifs les plus fréquents de prescriptions d’antibiotiques. L’objectif principal est d’évaluer si les pratiques de sa prise en charge ont évolué en matière de non-recours à l’antibiothérapie en comparant celles des médecins généralistes et des internes de médecine générale. L’objectif secondaire étant de proposer des stratégies de prise en charge et de négociation pour refuser la prescription inadaptée d’antibiotiques. Méthode : Etude quantitative observationnelle prospective et multicentrique réalisée du 1er février au 30 avril 2016 dans des cabinets de médecine générale de la région des Hauts-de-France. Le recueil de données a été réalisé au moyen de questionnaires remplis par les médecins généralistes et les internes de médecine générale en stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée pour les 5 premiers cas de bronchite aiguë dont le tableau évoluait depuis moins de 10 jours. Résultats : 196 cas de bronchites aiguës ont été étudiés. Les patients ont reçu autant d’antibiotiques (30,1%) de la part des médecins généralistes que des internes de médecine générale (p=0,416). Les professionnels de santé étaient plus satisfaits lorsqu’ils n’avaient pas prescrit d’antibiotiques (p<10-3). Leurs pratiques étaient comparables sur la prescription d’examens complémentaires (p=0,191), sur les autres prescriptions (p=0,519) et sur les conseils pratiques donnés aux patients (p=0,468). Les seules discordances étaient la plus grande explication du mécanisme aux patients (p<10-3) et le « bon état général » plus cité par les médecins généralistes comme facteur de non prescription d’antibiotiques (p=0,031). Ils ont évoqué les mêmes stratégies pour refuser la prescription d’antibiotiques. Conclusion : L’antibiorésistance pourrait devenir une cause majeure de mortalité dans le monde. Pour pallier cette situation, une mobilisation pérenne et continue de tous les prescripteurs et usagers est nécessaire notamment dans la poursuite de l’amélioration des pratiques des médecins généralistes et de la sensibilisation des patients quant à l’inutilité des antibiotiques face à certaines maladies. Il semble donc fondamental d’appliquer précocement les nouvelles stratégies proposées à l’échelle nationale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Olariu, Vanessa

AUTEUR

  • Chhun, Alexandra
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