• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2017LIL2M426
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/10/2017

Résumé en langue originale

Objectif : L’hospitalisation en pédiatrie pour les enfants et adolescents en souffrance psychique est une alternative à une hospitalisation en pédopsychiatrie, plus stigmatisante pour l’enfant. Il existe toutefois peu de données précises dans la littérature concernant la prise en charge de ces enfants et adolescents en service de pédiatrie générale. L’objectif principal de cette étude est donc de décrire la population des enfants de moins de 16 ans présentant une problématique psychiatrique prise en charge par les services de pédiatrie, dans le cadre d’une analyse des pratiques. Matériel et méthode : Cette recherche quantitative a été réalisée dans le service de pédiatrie générale de l’hôpital de Boulogne-sur-Mer. Dans une logique descriptive, l’étude s’appuie sur une analyse rétrospective des dossiers de consultation aux urgences pédiatriques et des courriers de sortie d’hospitalisation. Les principales données étudiées concernaient les motifs d’entrée, les soins aux urgences, les pathologies retenues aux urgences et en hospitalisation, les consultations de pédopsychiatrie de liaison et de la psychologue du service et les soins proposés à la sortie des urgences ou du service d’hospitalisation. Résultats : Lors de l’analyse, nous retrouvons une proportion d’adolescents en demande de soins quatre fois plus élevée que pour les enfants. Par ailleurs, nous notons que la proportion d’hospitalisations en pédiatrie est élevée (61 %), proportionnellement au nombre d’enfants et d’adolescents se présentant aux urgences pour une problématique psychiatrique, lorsqu’elles se font à partir d’urgences pédiatriques sans présence continue d’un pédopsychiatre. Notre étude retrouve une part importante des pathologies de « l’agir » aux urgences : tentatives de suicide (16 % des motifs de consultations aux urgences), troubles du comportement (15%), scarifications (11 %) et idées suicidaires (8,6 %). En hospitalisation, nous retrouvons que le diagnostic de trouble de l’adaptation est fréquemment retenu (41,6 %). Ces résultats justifient l’orientation en pédiatrie plutôt qu’en service d’hospitalisation de pédopsychiatrie compte tenu de la part des troubles réactionnels. Conclusion : Le développement des unités adolescent apparaît comme une solution pouvant permettre une prise en charge globale, multidisciplinaire, soutenue par des équipes formées dans un lien de partenariat solide entre psyché et soma.

Résumé traduit

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