Titre original :

Impact d’une nutrition entérale systématique dans les cancers de l’oesophage et de la jonction oesogastrique engagés dans une stratégie à visée curative

Mots-clés en français :
  • Cancer de l’oesophage
  • nutrition entérale systématique
  • traitement néoadjuvant

  • Oesophage
  • Jonction oesophago-gastrique
  • Traitement néoadjuvant
  • Alimentation par sonde
  • Tumeurs de l'oesophage
  • Jonction oesogastrique
  • Traitement néoadjuvant
  • Nutrition entérale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2017LIL2M437
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2017

Résumé en langue originale

Introduction : En l’absence de dysphagie sévère ou de perte de poids majeure, la plupart des patients pris en charge pour un cancer de l’oesophage ou de la jonction oesogastrique (OJOG) à visée curative n’a pas de nutrition entérale (NE) instaurée avant le traitement néoadjuvant. Le but de ce travail était de comparer l’impact d’une NE systématique (NES) ou à la demande (NED) sur le déroulement de la séquence thérapeutique, les suites opératoires : complications post-opératoires de grade Clavien-Dindo > II et Complication Comprehensive Index (CCI) ; et les résultats oncologiques (suivi médian : 36 mois). Méthode : Parmi 682 patients porteurs d’un cancer OJOG opérés entre 2007 et 2015, 313 patients, avec une perte de poids < 20% et sans dysphagie sévère (Atkinson < IV) ont été inclus. Les groupes témoin avec NES (n=140) et contrôle avec NED (n=173) ont été comparés avec ajustement sur score de propension. Résultats : Dans le groupe NES, le stade tumoral était plus avancé (stade clinique III : 78,6% vs 61,4% p=0,001) et la dénutrition plus fréquente (28,6% vs 14,6% p=0,002). Après ajustement, il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes concernant le risque de complications graves (25,7% vs 24,9% p=0,682), le CCI médian (20,9 vs 20,9, p=0,08) et la mortalité à 90 jours (4,3% vs 5,2% p=0,706). En cas de chimiothérapie périopératoire, le taux de patients bénéficiant de la séquence thérapeutique complète était plus élevé dans le groupe NES (80,4% vs 62,2% p=0,0192 soit OR=2,5). La survie globale était similaire entre les 2 groupes (p=0,509). Conclusion : Dans les cancers OJOG, une NE systématique ne modifie pas les suites opératoires et oncologiques par rapport à une NE à la demande, mais permet plus fréquemment de terminer la séquence thérapeutique en cas de chimiothérapie péri-opératoire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hec, Flora

AUTEUR

  • Marin, Hélène
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