Titre original :

L’hypnoanalgésie en endoscopie digestive pédiatrique : c’est possible !

Mots-clés en français :
  • Hypnoanalgésie
  • endoscopie digestive
  • efficacité

  • Hypnose en anesthésie
  • Anesthésie en pédiatrie
  • Analgésie
  • Endoscopie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Anesthésie hypnotique
  • Analgésie
  • Endoscopie digestive
  • Endoscopie digestive
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M435
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’hypnoanalgésie est utilisée depuis 2013 en pédiatrie au CHRU de Lille pour améliorer le confort des enfants subissant une endoscopie digestive sous sédation consciente alors qu’à notre connaissance aucune étude n’a évalué son efficacité dans cette indication. L’objectif de cette étude était de déterminer l’efficacité et la tolérance de l’hypnoanalgésie pour les endoscopies digestives dans notre centre et de rechercher d’éventuels facteurs associés au succès de cette procédure. Méthode : L’étude était prospective, monocentrique. Elle incluait 140 patients âgés de 6 à 18 ans pour lesquels une endoscopie oeso-gastro-duodénale (EOGD) ou une rectosigmoïdoscopie était réalisée à l’hôpital Jeanne de Flandres (CHRU de Lille) entre le 1er juin 2016 et le 31 juillet 2017. L’hypnoanalgésie était réalisée selon la méthode ericksonienne par du personnel formé. Le succès de l’hypnoanalgésie était défini à priori par la possibilité de réaliser l’endoscopie en totalité associée à une bonne tolérance de l’examen évaluée par le patient en fin de procédure. Les niveaux de satisfaction du médecin, de l’infirmière et de l’enfant étaient recueillis après l’examen au moyen d’un questionnaire standardisé. Résultats : L’âge médian des patients inclus était de 12 ans (9,0;14,0). Le sex ratio H/F était de 0,5. Parmi les 140 examens étudiés, 50,7% (n=71) étaient des EOGD seules, 48,6% (n=68) des rectosigmoïdoscopies et 0,7% (n=1) associait une EOGD et une rectosigmoïdoscopie. Une sédation légère par mélange équimolaire oxygène protoxyde d’azote (MEOPA) et/ou midazolam était associée à l’utilisation de l’HA dans 136 cas (97,1%). L’efficacité de l’hypnoanalgésie était de 82,9%. Les patients du groupe succès étaient plus âgés que ceux du groupe échec (13 ans versus 8 ans, OR : 1,34, IC 95% [1,10– 1,62], p=0,003). Les échecs étaient 16 fois plus fréquents en cas d’endoscopie digestive haute par rapport à la rectosigmoïdoscopie. Le niveau de satisfaction des intervenants concernant l’examen était élevé (médecin 84,8%, infirmière 86%, enfant 92,1%) et fortement associé au succès de l’hypnoanalgésie quelle que soit la personne qui l’évaluait (p<0,001). Conclusion : Les résultats suggèrent que l’hypnoanalgésie associée à des benzodiazépines et/ou au protoxyde d’azote permet la réalisation des endoscopies digestives dans de bonnes conditions pour l’examinateur et l’enfant sans devoir recourir à la contention ou à l’anesthésie générale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Coopman, Stéphanie

AUTEUR

  • Rivallain, Céline
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