Titre original :

Facteurs pronostiques à long terme des endocardites infectieuses graves hospitalisées en réanimation ou aux soins intensifs cardiologiques : une étude multicentrique rétrospective dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Endocardite
  • soins-intensifs
  • réanimation
  • facteurs pronostiques
  • long terme

  • Endocardite infectieuse
  • Soins intensifs en cardiologie
  • Unités de soins intensifs
  • Endocardite bactérienne
  • Pronostic
  • Soins de réanimation
  • Unités de soins intensifs cardiaques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2017LIL2M434
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2017

Résumé en langue originale

Objectif : Identifier les facteurs associés à la mortalité à 48 mois dans l’endocardite infectieuse (EI) du coeur gauche en soins intensifs et en réanimation. Méthode : Etude rétrospective observationnelle sur 260 patients hospitalisés entre 2002 et 2012 dans 11 services de soins intensifs ou de réanimation de 7 centres des Hauts-de-France. Tous les patients majeurs présentant une EI active du coeur gauche selon les critères modifiés de Duke étaient inclus. Résultats : La mortalité à 48 mois était de 56%. Une indication chirurgicale était posée chez 200 patients (77%), dont 26 (13%) indications électives, 105 (53%) indications urgentes et 69 (34%) indications de sauvetage. En analyse multivariée, dans l’échantillon total, les facteurs associés à la mortalité à 48 mois était l’âge supérieur à 55 ans (HR 1,99[1,33 ; 2,97] p< 0,01, la présence d’un abcès cérébral (HR 2,94[1,73 ;4,99] p<0,01), la présence d’un choc cardiogénique (HR 2,3 [1,55 ;3,51] p<0,001) et l’atteinte de la valve mitrale (HR 1,45 [1,03 ;2,04] p=0,035). Dans le sous-groupe de patients sans indication chirurgicale, un seul facteur indépendant de mortalité était retrouvé : un score SOFA > 8 (HR 1,15 [1,07; 1,25] p<0,001). Dans les sous-groupes de patients avec une indication chirurgicale urgente ou de sauvetage un seul facteur indépendant de survie était retrouvé : la réalisation d’une intervention chirurgicale en cours d’hospitalisation (urgente HR 0.23 [0.13 ; 0.39] p<0.0001; sauvetage HR 0.1 [0.05 ; 0.2] p<0,0001.), sans que le temps d’attente de de la réalisation chirurgicale n’ait un impact. En revanche, la réalisation d’une chirurgie au cours de l’hospitalisation initiale n’était pas retrouvée comme facteur de survie chez les patients avec indication chirurgicale élective. Conclusion : L’existence de défaillances viscérales est le principal facteur pronostique à long terme des patients atteints d’EI du coeur gauche et hospitalisés en soins intensifs ou en réanimation sans indication chirurgicale. Pour les patients avec une indication chirurgicale urgente ou de sauvetage, le facteur pronostique principal est la réalisation d’une intervention chirurgicale au cours de l’hospitalisation initiale, sans que le temps d’attente de cette chirurgie n’ait d’influence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Préau, Sébastien

AUTEUR

  • Pages, Vincent
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