Titre original :

Prise en charge du psychotraumatisme en médecine générale : état des lieux dans le Pas-de-Calais et élaboration d'un temps de formation destiné aux professionnels

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • stress
  • traumatisme
  • ESPT
  • PTSD
  • prise en charge
  • ambulatoire
  • formation
  • Pas-de-Calais
  • pathologie psychotraumatique
  • orientation secondaire

  • Traumatisme psychique
  • Stress -- Aspect psychologique
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Traumatisme psychologique
  • Troubles de stress post-traumatique
  • Prise en charge de la maladie
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M432
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2017

Résumé en langue originale

CONTEXTE: Le contexte géopolitique actuel, avec la multiplication des attentats sur le sol national, a fait émerger une prise de conscience collective concernant la reconnaissance et la prise en charge des blessés psychiques. Ces événements psychotraumatiques sont en réalité bien plus larges et regroupent les catastrophes, naturelles ou technologiques, mais aussi les catastrophes micro-sociales. Premier recours naturel dans la population, le médecin généraliste est en partie responsable de la prise en charge des pathologies psychotraumatiques. Cette étude dresse un état des lieux de ces prises en charge en médecine générale dans le Pas-de-Calais, en évaluant le repérage diagnostique en cabinet, le sentiment de compétence du professionnel, les thérapeutiques prescrites, l'orientation secondaire ainsi que les difficultés rencontrées en consultation. METOHDE: Au total 141 médecins généralistes exerçant dans le Pas-de-Calais en cabinet ont été inclus sans critères d'exclusion, par le biais d'auto-questionnaires en ligne ou papier. RESULTATS : Les médecins généralistes semblent sous-estimer la fréquence des pathologies psychotraumatiques, mais constatent à 83,6% une augmentation de cette dernière. 95,8% admettent un probable impact sur leur pratique en cas de catastrophe. Malgré les recommandations de l'HAS, 73,8% prescrivent des benzodiazépines pour 19,1% d'anti-histaminiques. Les options d'orientation secondaire spécialisées sont mal connues: 77,3% ignorent l'existence des consultations du Psychotraumatisme. La formation initiale semble insuffisante pour maitriser ces compétences, 59,6% recourent à des lectures personnelles et 29,8% à la formation continue. Principales difficultés: durée de consultation (54,6%), spécificité du dialogue (34%) et options d'orientation secondaire (48,2%). Ces résultats, associés aux souhaits exprimés par les généralistes (à plus de 75%), suggèrent l'interêt d'une formation complémentaire. CONCLUSION : Si l'urgence médico-psychologique renforce actuellement son dispositif, il semble nécessaire d'adapter les compétences, les moyens, les options d'orientation secondaire des médecins généralistes. Interlocuteurs privilégié d'une population souvent vierge de pathologie psychiatrique, il est indispensable d'inclure ces praticiens dans le réseau de soin du psychotraumatisme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rougegrez, Laure

AUTEUR

  • Rousseau, Barthélémy
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