Titre original :

Complications hémorragiques des patientes conductrices d’hémophilie et de leurs nouveau-nés à l’accouchement: Etude cas témoins

Mots-clés en français :
  • Hémorragie du post partum
  • conductrices d’hémophilie
  • complications
  • hémorragiques
  • néonatales

  • Hémorragie de la délivrance
  • Hémophilie
  • Accouchement -- Complications
  • Études cas-témoins
  • Hémorragie de la délivrance
  • Hémophilie A
  • Hémophilie B
  • Complications du travail et de l'accouchement
  • Études cas-témoins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M419
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2017

Résumé en langue originale

Position du problème Les patientes conductrices d’hémophilie ont un risque hémorragique augmenté mais les données concernant ce risque à l’accouchement sont contradictoires. Pour ce qui concerne leur nouveau-né, les garçons qui naissent hémophiles sont connus pour présenter plus de complications hémorragiques à la naissance mais les données manquent pour les filles, conductrices dans 50% des cas. Objectifs Evaluer le risque d’hémorragie du post-partum chez les patientes conductrices d’hémophilie. Evaluer les complications hémorragiques du nouveau-né en distinguant les garçons et les filles. Méthode Etude cas témoins rétrospective et multicentrique durant une période de 28 années consécutives. Les patientes conductrices étaient éligibles si elles étaient conductrices d’une hémophilie A ou B. Chaque cas a été comparé à deux témoins de même parité, ayant accouché le même jour et dans le même centre. Les enfants des cas ont été comparés à ceux des témoins selon leur sexe. Résultats Parmi les 117 cas inclus, 86% étaient conductrices d’hémophilie A, et 14 % d’hémophilie B. Comparées à 234 issues de grossesse de patientes témoins, ces patientes n’ont pas présenté plus de complications hémorragiques à l’accouchement (15.4 vs 9.8%, OR 1.5 [0.8; 3.1], p=0.21), même en considérant les hémorragies sévères (4.3 vs 4.7%, OR 0.9 [0.3 ; 2.9], p=0.86). Pour ce qui concerne leurs nouveau-nés, seuls les garçons avaient une tendance à un risque hémorragique accru (4.0 vs 0.0%, p=0.06), dont deux céphalhématomes survenus chez des garçons atteints d’hémophilie. Conclusion Les patientes conductrices d’hémophilie ne présentent pas de risque hémorragique accru à l’accouchement. Par ailleurs, seuls leurs nouveau-nés de sexe masculin semblent à risque de complications hémorragiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Subtil, Damien

AUTEUR

  • Perez, Marine
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