Titre original :

Intérêt de l’étude des petites voies aériennes dans l’asthme par différentes techniques d’épreuves fonctionnelles respiratoires

Mots-clés en français :
  • Asthme
  • distension
  • oscillométrie
  • dyspnée

  • Asthme
  • Appareil respiratoire -- Exploration fonctionnelle
  • Dyspnée
  • Asthme
  • Oscillométrie
  • Tests de la fonction respiratoire
  • Dyspnée
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2017LIL2M422
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2017

Résumé en langue originale

CONTEXTE. L’asthme est une maladie chronique respiratoire qui affecte l’ensemble du tractus respiratoire. Son traitement a pour objectif le contrôle des symptômes, notamment de la dyspnée. Longtemps qualifiées de « zone silencieuse », les voies aériennes distales ont suscité un intérêt grandissant ces dernières années, en raison d’arguments pour leur implication dans le phénotype clinique de l’asthme. METHODE. Nous avons recherché chez des patients asthmatiques de niveaux de sévérité différents à l’état stable une atteinte des petites voies aériennes par différentes techniques : mesure du DEM25-75% en spirométrie, mesure des volumes pulmonaires en pléthysmographie et oscillométrie d’impulsion (IOS). Nous avons comparé ces différentes techniques, et cherché à établir un lien entre l’atteinte des petites voies aériennes et des caractéristiques cliniques, telles que le contrôle de l’asthme, évalué par l’ACT (Test de Contrôle de l’Asthme), ou la dyspnée, évaluée par les échelles mMRC (modified Medical Research Council) et BDI (Baseline Dyspnea Index). RESULTATS. Sur les 62 patients inclus, 68% présentaient un DEM25-75% diminué, 45% au moins un critère de distension thoracique sur les volumes pulmonaires et 68% un paramètre anormal en IOS. De nombreuses corrélations étaient objectivées entre ces différentes techniques, ainsi qu’avec les débits proximaux. 47% des patients avaient un asthme non contrôlé, 61% avaient un score mMRC ≥ 1 et le BDI médian était de 8. Seul le paramètre R5-R20, différence entre les résistances à 5Hz et 20Hz et reflet en IOS d’une atteinte des voies aériennes distales, était associé de façon significative avec à la fois le contrôle de l’asthme (p=0,01) et la dyspnée évaluée par le mMRC (p=0,03) et le BDI (p=0,02). Aucune association n’était objectivée entre distension thoracique en pléthysmographie et contrôle de l’asthme ou dyspnée. CONCLUSION. L’atteinte des petites voies aériennes est fréquente dans l’asthme, tous niveaux de sévérité confondus. Il paraît intéressant de la rechercher en raison de leur implication clinique, et de l’apparition récente de nouveaux traitements inhalés permettant de les cibler spécifiquement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fry, Stéphanie

AUTEUR

  • Dumortier-Depoortère, Chloé
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