Titre original :

Luxation d’implant de chambre postérieure : prise en charge chirurgicale et résultats fonctionnels: Etude rétrospective à propos de 90 cas

Mots-clés en français :
  • Luxation
  • lentille intraoculaire
  • implant de chambre antérieure
  • astigmatisme chirurgicalement induit
  • fixation sclérale
  • explantation

  • Lentilles intraoculaires
  • Chirurgie -- Complications
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Lentilles intraoculaires
  • Procédures de chirurgie ophtalmologique
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2017LIL2M420
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La luxation de lentille intraoculaire (LIO) est une complication rare et nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence. Plusieurs techniques chirurgicales ont été décrites. Notre objectif est de comparer les résultats fonctionnels en terme d’acuité visuelle et d’astigmatisme cornéen. Méthode : Le recueil des données a été fait de façon rétrospective sur 90 patients ayant présenté une luxation d’implant de chambre postérieure de janvier 2012 à 2017. Ils ont été répartis en quatre groupes de techniques chirurgicales différentes : explantation seule (groupe 1), explantation suivie d’implantation d’un implant de chambre antérieure à fixation irienne (groupe 2), repositionnement de l’implant dans le sac ou le sulcus (groupe 3) et fixation sclérale (groupe 4). Les critères de jugement principaux sont la variation d’acuité visuelle (ΔAV en logmar) et la variation de l’astigmatisme (ΔK en dioptrie). Nous avons aussi comparé le ΔAV chez les patients ayant bénéficié d’une vitrectomie postérieure peropératoire. L’analyse statistique sur ces critères a été faite sur 84 patients. Résultats : Le délai moyen de survenue d’une luxation spontanée de LIO est de 9,3 années. Le principal facteur de risque retrouvé est la myopie forte. En postopératoire, 22% des patients ont récupéré leur vision, 61% ont eu un gain visuel et 17% ont perdu des lignes d’acuité. Les médianes du ΔAV sont de 0(-0.30 ;0.05) pour le groupe 1, -0.05(-0.30 ;0.20) pour le groupe 2, -0.10(-0.30 ;0) pour le groupe 3 et 0(-0.20 ;0) pour le groupe 4, sans différence significative entre les groupes. La vitrectomie n’apporte pas de bénéfice visuel. Les techniques avec explantation sont significativement plus astigmatogènes (ΔK=0.75 pour l’explantation seule, ΔK=1 pour le groupe 2) que les techniques de repositionnement (médiane du ΔK nulle). Au total, il y a eu huit complications postopératoires (soit 5,3% dans groupe 1, 11,8% dans le groupe 2, 5,9% dans le groupe 3 et 14,3% dans le groupe 4). Conclusion : Les techniques de repositionnement n’améliorent pas le pronostic visuel de façon significative par rapport aux techniques avec explantation, mais elles sont significativement moins astigmatogènes. Cependant la technique est plus délicate et difficile à exécuter, le choix repose sur l’expérience du chirurgien.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Proença, Julia

AUTEUR

  • Zaier, Djamel
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