• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M425
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les consultations aux urgences pour convulsion représentent 1% des patients. L’urgentiste doit faire la part entre la nature épileptique de la crise, une possibilité de prise en charge ambulatoire et les patients devant être hospitalisés (récidive importante et facteurs de gravité présents). L’objectif est donc d’évaluer les pratiques professionnelles des urgentistes sur la PEC des crises convulsives au sein du Centre Hospitalier de Roubaix. Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective et monocentrique au CH de Roubaix du 15/04/2017 au 15/07/2017. Les médecins ont répondu à un questionnaire après s’être occupés d’un patient pour crise comitiale afin de juger de la PEC par rapport aux recommandations de la SFMU et de la SFN. Résultats : 127 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 45.15 ans avec 75.60% d’hommes. 75.60% des patients avaient un antécédent de crise convulsive. Parmi eux, 58.27% prenaient un traitement. 81.89% arrivaient aux urgences via les sapeurs-pompiers, une ambulance privée ou un SMUR. On retrouvait 85.04% de facteurs favorisants [notamment pour le sommeil (35.19%) et l’inobservance (30.56%)], 36.22% de facteurs de gravité [âge > 60 ans (65.22%) et CC focale (23.91%)] et 45.67% d’examen clinique anormal. 86.76% des patients bénéficiaient d’une biologie, 14.96% d’un EEG, 34.65% d’un ECG et 35.43% d’une imagerie. Un avis auprès du neurologue était demandé dans 42.52% des cas. Une hospitalisation était nécessaire pour un patient sur 4. 75.59% des consultants étaient sortants avec une prescription de benzodiazépines dans 63.54% des cas. Des consignes de suivi étaient rédigées dans 59.38% des courriers. Conclusion : Une majorité des recommandations étaient respectées par les urgentistes du Centre Hospitalier de Roubaix. Cependant, la réalisation d’examens complémentaires semble inadaptée, probablement en raison de l’absence d’une filière de prise en charge. Au-delà des premiers axes d’amélioration et afin de permettre une qualité de soins optimale, une meilleure efficience des examens complémentaires et une bonne orientation des patients, il semble nécessaire de s’investir dans le travail pluridisciplinaire régional mis en place dans le cadre de la prise en charge des crises convulsives.

Résumé traduit

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