Titre original :

Etude exploratoire des relations entre pratique d’une activité physique et troubles cognitifs au sein d’une population présentant une plainte mnésique

Mots-clés en français :
  • Prévention
  • soins primaires
  • troubles neurocognitifs
  • activité physique

  • Troubles de la cognition
  • Troubles de la cognition
  • Exercices physiques
  • Dysfonctionnement cognitif
  • Dysfonctionnement cognitif
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Activité motrice
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M413
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les troubles neurocognitifs représentent un enjeu de santé publique important. La pratique d’une activité physique régulière représente déjà un facteur protecteur connu et reconnu dans plusieurs domaines. Les recommandations actuelles n’évoquent que peu de moyens de prévention et les traitements médicamenteux ne permettent qu’un contrôle partiel de la maladie. Objectif : Observer l'influence de la pratique d'une activité physique au sein d’une population présentant une plainte mnésique sur l’apparition de troubles neurocognitifs et sur les principaux facteurs influençant la survenue de troubles cognitifs. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive bicentrique basée sur l’évaluation des caractéristiques de pratique d’une activité physique, par le biais d’un questionnaire. Les patients ont, ensuite, été répartis en 3 groupes d’activité physique selon leur niveau de pratique sur la base des recommandations OMS de 2010. Résultats : Le nombre total de patients analysés dans l’échantillon s’élève à 213. Nous constatons une différence significative dans la répartition des différents diagnostics entre les 3 groupes d’activité physique. Ainsi le groupe « non sportifs » présente une prédominance significative (p = 0,0034) de diagnostic de « Maladie d’Alzheimer » (44,66%), contrairement aux groupes « sportifs occasionnels » et « sportifs réguliers » qui présentent une prédominance de « MCI et plaintes sans troubles » avec respectivement 44,12% et 45,24%. Le score MMSE est significativement meilleur (p < 0,0001) dans les groupes des patients ayant une activité physique. Cependant, nous n’avons pas constaté de différence significative en ce qui concerne l’âge au diagnostic ou la décroissance annuelle moyenne du score MMSE. Conclusion : Notre étude a permis d’observer une répartition intéressante des diagnostics selon le groupe d’activité physique. Le caractère descriptif ne nous permet pas de conclure, mais la littérature nous encourage dans nos résultats. Les résultats de ce travail constituent un argument supplémentaire dans la démarche préventive de soins primaires.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chantelot, Sandra

AUTEUR

  • Duhautois, Julien
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