Titre original :

Les parents face à la désobstruction rhino-pharyngée (DRP) : quid ? : évaluation des besoins éducatifs des parents consultant à la PMI de Gravelines-Bourbourg

Mots-clés en français :
  • Désobstruction rhino-pharyngée
  • nourrissons
  • PMI
  • éducation
  • encombrement orl

  • Nez -- Obstruction
  • Nez -- Obstruction
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Éducation des patients
  • Parents et nourrissons
  • Obstruction nasale
  • Obstruction nasale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Éducation du patient comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M411
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La rhinorrhée et l’obstruction nasale sont des constatations cliniques fréquentes chez les nourrissons. Le traitement validé et conseillé reste la Désobstruction Rhino-Pharyngée (DRP). Mal traités, ces symptômes entrainent un inconfort pour l’enfant mais aussi des complications infectieuses et respiratoires encore trop présentes actuellement. Méthode : Etude prospective observationnelle descriptive ayant pour but d’interroger oralement les parents de nourrissons en consultation infantile de suivi en PMI de l’UTPAS de Gravelines-Bourbourg entre le 15 janvier et le 30 avril 2017. L’objectif est d’évaluer les habitudes parentales à propos du lavage nasal de leur nourrisson, de leurs connaissances théoriques et techniques de la DRP ainsi que leur ressenti. Résultats : 158 parents ont été interrogés. 81,6% des parents utilisaient le sérum physiologique (dont 1 tiers y associaient le mouche-bébé) comme technique de lavage nasal. Les acteurs principaux sont les mères dans 69,6% des cas. Malgré les 44% des nourrissons ayant dans leur carnet de santé le terme « DRP », seulement 2,5% des parents connaissaient ce terme. Concernant l’éducation à la DRP, les éducateurs principaux étaient la maternité (34,8%), les soignants paramédicaux (20%) et le kinésithérapeute (13,3%). La méthode d’éducation principale était la démonstration visuelle du geste avec ou sans réfection du geste par le parent (73,8%). 7,5% des parents admettaient ne pas connaître la technique de DRP. Parmi ceux pensant la connaître, aucun n’a spontanément effectué toutes les étapes de la DRP. 4% ont réalisé le bon geste (omettant systématiquement le lavage de mains avant et après soins et le réconfort de l’enfant). Il n’existe pas d’association significative entre la méthode d’éducation et la validité de la technique. (p>0,05) A noter 8,5% des parents qui l’effectuaient avec une mauvaise fréquence (après le repas). Conclusion : De grosses failles éducatives persistent concernant la DRP chez les parents de nourrissons. Il semble important de former les professionnels à l’éducation et la réalisa-tion de toutes les étapes de la DRP pour l’optimisation de ce geste d’hygiène et thérapeu-tique. La démonstration visuelle du geste semble bénéfique et renforcée par la remise au parent d’un aide-mémoire sous la forme d’une illustration éducative.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Verniest, Laurent

AUTEUR

  • Vigneron-Fournier, Marie
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