Titre original :

Monitorage de l’analgésie peropératoire par l’Analgesia Nociception Index au cours de la chirurgie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Mots-clés en français :
  • ANI
  • MICI
  • nociception
  • crohn
  • RCH
  • hyperalgésie
  • système nerveux autonome

  • Nocicepteurs
  • Analgésie
  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Nociception
  • Analgésie
  • Maladies inflammatoires intestinales
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2017LIL2M369
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont responsables d’une fréquente hyperalgésie. L’inflammation, le sepsis, l’anémie, l’hypovolémie et le stress sont à l’origine d’une tachycardie. L’hyperalgésie et la tachycardie compliquent l’évaluation de la nociception sous anesthésie générale. L’Analgesie Nociception Index (ANI), moniteur PhysiodolorisTM, reflète les variations du système nerveux autonome (SNA) permettant un monitorage de l’analgésie. Les patients atteints d’une MICI présentent un dysfonctionnement du SNA, nécessitant la validation de l’ANI dans cette population. L’objectif principal de l’étude est d’analyser sous anesthésie générale les variations de l'ANI entre une période « NoStim » sans stimulation nociceptive et une période de réactivité hémodynamique « ReactHemo » définie par une augmentation de 20% de fréquence cardiaque (FC) et/ou de la pression artérielle systolique (PAS). L’objectif secondaire est d’analyser l'ANI pendant des phases de stimulation nociceptive modérée n’induisant pas de réactivité hémodynamique. Méthode : ANIMICI est une étude interventionnelle, prospective et monocentrique, avec accord CPP. Etaient inclus après consentements, des patients atteints d’une MICI, opérés d’une résection intestinale par laparotomie, à l’hôpital Huriez du CHRU de Lille. L'anesthésie comportait des halogénés ajustés à l’entropie (40-60), du sufentanil, injecté par bolus en cas de « ReactHemo » et une curarisation par atracurium.. Les données hémodynamiques et l’ANI ont été enregistrés lors d’un tétanos, au cours de deux périodes sans stimulation nociceptive avant et après chirurgie, à l’incision, à 2 temps douloureux que sont la pose des écarteurs et le lavage péritonéal et lors de toutes ReactHemo. Les données sont comparées par test de Wilcoxon et une ANOVA. p < 0,05 était significatif. Résultats : 23 patients inclus (17 Crohn, 6 RCH, âge moyen 36 ans, ASA II et III). L’ANIm diminuait de 27 points (69 à 42) (p<0.001) en période «nostim» vs «reactHemo». L’ANIm variait significativement au moment de l’incision avec une diminution de 12 points (p<0.005) sans variation significative de la FC (p=0.15) ou de la PAS (p=0.37). Un modèle mixte analysant l’ANI, la FC et la PAS confirme la variation de l’ANI en cas de nociception (p<0.0001). Conclusion : L’ANI constitue un outil de monitorage fiable de la BAN au cours de l’anesthésie générale dans la chirurgie des MICI et reflète les variations infracliniques du SNA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fleyfel, Maher

AUTEUR

  • Lemaire, Quentin
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