• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M397
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le traumatisme crânien (TC) léger chez l’enfant est un motif de consultation fréquent aux urgences. Certains cas présentent un risque élevé de lésion intracrânienne (LIC) pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Le rôle du médecin est de les identifier pour adopter la bonne prise en charge. Il existe des recommandations des sociétés savantes permettant l’identification des patients à faible risque de LIC ne nécessitant pas d’imagerie cérébrale (TDMc). Nous avons effectué une évaluation des pratiques aux Urgences du Centre Hospitalier de Lens (CHL) dans la prise en charge des enfants victimes de TC. Méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, monocentrique, rétrospective, dans le Service d’accueil des Urgences (SAU) du CHL sur la période du 01/09/2016 au 31/12/2016. Nous avons effectué une revue des dossiers des enfants victimes d’un TC s’étant présentés au SAU du CHL sur cette période afin de comparer la prise en charge effectuée par rapport à celle conseillée par les recommandations. Résultats : 134 enfants étaient inclus dans cette étude. Tous présentaient un TC léger : 66% des cas à faible risque de LIC, 30% des cas à risque intermédiaire et 4% des cas à risque élevé. La prise en charge effectuée au SAU du CHL était : 51% des enfants bénéficiaient d’une surveillance neurologique parentale avec consignes données aux parents, 13% étaient renvoyés au domicile sans consignes de surveillance, 27% étaient surveillés en milieu hospitalier et 9% avaient bénéficié d’un TDMc et d’une surveillance en milieu hospitalier. La conformité de la prise en charge des enfants victimes de TC au SAU du CHL était de 66%. L’analyse en fonction de l’âge montre une conformité de 48% pour les moins de 2 ans et de 78% pour les plus de 2 ans. Les erreurs mises en évidence étaient la non réalisation d’une surveillance neurologique en milieu hospitalier pour 57% des enfants, l’absence d’informations remises aux parents pour la réalisation d’une surveillance pour 33%, pour 5% des cas ces 2 erreurs étaient cumulées et 5% auraient dû bénéficier d’un TDMc. Conclusion : Cette étude a montré certaines erreurs dans la prise en charge des enfants victimes de TC au sein du SAU du CHL. Si l’indication à la réalisation d’un TDMc est plutôt bien identifiée par les médecins, la surveillance neurologique pose en revanche problème quant au lieu de sa réalisation ou au manque de consignes données aux parents. Un complément de formation des praticiens serait bénéfique ainsi que la création d’un espace adéquat pour la surveillance des enfants.

Résumé traduit

...