Titre original :

Apport de l’étude de l’inactivation du chromosome X dans l’interprétation des microremaniements détectés par ACPA dans le bilan étiologique des anomalies du développement

Mots-clés en français :
  • Chromosome X, inactivation
  • copy number variation
  • CGH-array
  • XIST

  • Chromosomes sexuels humains
  • Chromosomes sexuels humains -- Anomalies
  • Inactivation génique
  • Chromosomes X humains
  • Inactivation du chromosome X
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M398
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2017

Résumé en langue originale

Introduction : Chez l’Homme, la paire de chromosomes sexuels diffère entre la femme XX et l’homme XY. Pour palier à ce déséquilibre génique, la femme inactive aléatoirement, lors d’un phénomène moléculaire complexe l’un ou l’autre de ses chromosomes dans chacune de ses cellules (ratio 50 :50). Cependant, chez certaines femmes, il existe un biais d’inactivation en faveur de l’un deux, notamment en raison d’anomalies chromosomiques de grande taille, visible au caryotype, touchant l’un des 2 chromosomes X ou une anomalie génique pathogène. Depuis l’avènement de l’ACPA (Analyse chromosomique sur Puce à ADN), de nombreux remaniements (CNV) du chromosome X, non visibles sur le caryotype conventionnel, ont été mis en évidence mais sont d’interprétation difficile du fait de la nécessité de prendre en compte le sexe du patient et un éventuel biais d’inactivation. Cependant, hormis une étude montrant une fréquence plus élevée de CNV de taille >5 Mb chez les femmes ayant un biais d’inactivation de l’X, aucune étude n’a été réalisée sur le lien entre la présence de CNV et un biais d’inactivation. L’objectif de cette étude était d’évaluer la pertinence de l’étude de l’inactivation du chromosome X dans l’interprétation des CNVs du chromosome X mis en évidence dans le bilan étiologique des anomalies du développement. Méthodes : Nous avons réalisé une étude de l’inactivation du chromosome X au locus HUMARA chez 189 sujets porteurs d’un CNV du chromosome X détecté en CGH-array au sein de la Plateforme Puce à ADN du CHRU de Lille (58 propositus et 128 apparentées). Résultats : Il existe une fréquence statistiquement plus élevée de biais d’inactivation chez les sujets porteurs de CNV interprétés comme pathogène avant l’étude de l’inactivation par rapport au sujets porteurs de CNV de signification clinique incertaine (p<0.05). La taille du CNV semble également être un facteur influençant la présence d’un biais d’inactivation. Conclusion : L’étude de l’inactivation de l’X est un outil qui peut s’avérer pertinent dans l’interprétation des CNV du chromosome X. Néanmoins, il reste un argument parmi d’autres dans la classification des variants, nécessitant la confrontation avec des données phénotypiques précises, une étude familiale étendue et le traitement au cas par cas des remaniements rare de signification clinique incertaine. A ce jour, l’interprétation des CNVs du chromosome X reste un challenge en ACPA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bouquillon, Sonia

AUTEUR

  • Payet, Frédérique
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