• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M364
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le tabac est le principal facteur de risque de cancer. Il représente également la première cause de mortalité cardio vasculaire évitable, réduit la fertilité, aggrave l’acné, accélère le vieillissement cutané et retarde la cicatrisation. Il a été démontré que le médecin généraliste était aussi efficace qu’un centre spécialisé sur le sevrage tabagique, à condition d’avoir des connaissances suffisantes. Méthode : Un questionnaire a été élaboré à partir d’une lecture critique des dernières recommandations de grade A ou B sur le sevrage tabagique. Il a été soumis à 300 médecins généralistes tirés au sort par la plateforme d’aide méthodologique du CHRU de Lille qui a réalisé les analyses statistiques. Résultats : L’adéquation entre les recommandations et les pratiques des MG est forte (plus de 80% de réponses conformes) en ce qui concerne l’intérêt de l’entretien motivationnel, du soutien téléphonique et des outils d’auto support, de prescrire les substituts nicotiniques en première intention et leurs quasis absences de contre-indication, la reconnaissance des signes de sur et sous dosage, la nocivité identique des tabacs « light », les conditions de remboursement des traitements, le respect de l’utilisation des médecines complémentaires alternatives et de la cigarette électronique. Elle est faible (moins de 50% de bonnes réponses) pour le questionnement systématique de tous les patients sur le statut tabagique personnel et de l’entourage, l’importance du traitement dans la prévention des rechutes, du soutien psychologique et des consultations dédiées, la recherche d’autres critères de dépendance ignorés par le test de Fagertröm, la non nocivité du tabagisme combiné à l’emploi des substituts nicotiniques.

Résumé traduit

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