Titre original :

Apport du séquençage haut débit dans le diagnostic moléculaire de rétinites pigmentaires autosomiques dominantes et liées à l'X : comparaison de quatre stratégies diagnostiques

Mots-clés en français :
  • rétinite pigmentaire
  • séquençage haut débit
  • prévalence-diagnostic moléculaire

  • Rétinite pigmentaire
  • Séquençage haut débit
  • Rétinite pigmentaire
  • Analyse par cohorte
  • Rétinite pigmentaire
  • Séquençage nucléotidique à haut débit
  • Anatomopathologie moléculaire
  • Prévalence
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M394
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La rétinite pigmentaire (RP) est une maladie rare, caractérisée par une perte progressive de la vision, pour laquelle plus d'une cinquantaine de gènes ont été identifiés. Le laboratoire du CHRU de Lille est recours national pour le diagnostic moléculaire de ces pathologies depuis 2008, et utilise dorénavant le séquençage haut débit (SHD), qui permet une analyse étendue et non plus séquentielle et partielle des gènes. L'objectif de notre étude est d'évaluer la prévalence des gènes responsables de rétinites pigmentaires autosomiques dominantes et liés à l'X en France et de comparer quatre stratégies de diagnostic génétique développées pour leur identification. Méthode : 625 patients issus de l'ensemble du territoire et atteints de RP ont été analysés entre 2008 et 2017, tout d'abord par séquençage ciblé des points chauds mutationnels par technique Sanger (n=337) puis par séquençage haut débit selon 3 modalités : i) un panel de 12 gènes le séquenceur PGM (Life Technologies) (n=193) ii) par un panel de 18 gènes (n=95) et iii) un panel de 150 gènes ( n=32) sur séquenceurs Illumina. Résultats : Un diagnostic moléculaire a été établi chez 33,12% des patients analysés. Les gènes les plus fréquemment identifiés sont RHO (10.56%) PRPH2 (4.96%) et RP1 (4%). Parmi les 265 variants identifiés, 106 n'ont jamais été décrits dans la littérature. Nous montrons que l'analyse par SHD, bien que permettant l'analyse de toutes les régions codantes des gènes, n'améliore pas significativement le nombre de diagnostics positifs par rapport au séquençage ciblé par méthode Sanger. Enfin les grands panels de gènes ont surtout permis d'élucider des formes récessives et atypiques sur le plan phénotypique. Le SHD offre également l'avantage d'une analyse simultanée d'un grand nombre de gènes pour un grand nombre de patients à moindre coût. Conclusion : Nous rapportons l'analyse de la plus grande cohorte de rétinite pigmentaire sur le plan international. Ce travail a permis d'identifier un grand nombre de variants non décrits et de réaliser une corrélation génotype/phénotype. Une meilleure connaissance de ces pathologies et l'identification des gènes en cause est un prérequis pour de futures inclusions de ces patients dans des essais médicamenteux ou de thérapie génique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dhaenens, Claire-Marie

AUTEUR

  • Chune, Valérie
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