Titre original :

Consommation des anti-inflammatoires non stéroïdiens par les coureurs amateurs du Nord et du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • AINS
  • anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • médecine du sport
  • sport
  • course à pied
  • automédication

  • Sportifs
  • Médecine du sport
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Automédication
  • Médecine du sport
  • Course à pied
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Automédication
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M329
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2017

Résumé en langue originale

Introduction : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) seraient environ 3 fois plus consommés chez les sportifs de haut niveau par rapport à la population générale. Notre objectif était d’estimer et décrire la consommation d’AINS chez des coureurs amateurs de 10 km et semi-marathon, et déterminer leur perception des risques liés à ces médicaments. Matériel et méthode : Étude épidémiologique descriptive transversale multicentrique chez des coureurs amateurs du Nord-Pas-de-Calais. Nous avons distribué un questionnaire lors du retrait des dossards de 5 courses de 10 km à 22 km, entre le 29 avril et le 26 mai 2017 dans le Nord-Pas-de-Calais (20 km du Maroilles, Route du Louvre, Foulées du Nard, Oxyghem, et trail des Pyramides Noires). Un questionnaire en ligne était également accessible sur les sites organisateurs de courses régionales de même distance, se tenant à cette même période. Résultats : 436 hommes et 163 femmes ont répondu au questionnaire (âge moyen 40,5 ± 11,5 ans, IMC moyen : 23,6 ± 1,5 kg/m², 10,1 ± 10,8 années de pratique de la course à pied). Ils pratiquaient en moyenne 5,1 ± 4,6 heures de sport par semaine dont 4,1 ± 6,5 heures de course à pied, en 3 ± 2,9 séances. Parmi les 599 coureurs, 30,4 % avaient consommé des AINS en 2016, sur une durée moyenne de 14 ± 26,4 jours. Parmi les 599 coureurs, 27 % en avaient pris en lien avec le sport. Pour les courses étudiées, seuls 43 coureurs (7 %) avaient prévu de prendre des AINS : 17 après la course, 12 lors de l’entrainement, 11 dans les 3 jours précédant la course et 5 pendant la course. Leur objectif était de diminuer des douleurs pour 29 % et de poursuivre le sport en dépit de blessures existantes pour 24 %. Les risques connus les plus cités étaient le masquage de la douleur et dépassement de ses limites (66 coureurs), le risque gastrique (55 coureurs) et le risque de dépendance/tolérance (49 coureurs). Conclusion : Dans notre étude, un quart des coureurs amateurs de 10 km à 22 km ont déjà consommé des AINS en lien avec le sport et 7 % le font autour d’une course, dans le but de diminuer les douleurs ou poursuivre l’effort en dépit de celles-ci. Peu de coureurs semblent connaître les risques de ces médicaments : une information doit continuer d’être délivrée par les professionnels de santé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Bergouignan, Laure
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