Titre original :

Les femmes sous anticoagulants à dose préventive pendant la grossesse doivent elles bénéficier d’une programmation de l’accouchement ?

Mots-clés en français :
  • héparine
  • anticoagulation
  • grossesse
  • fenêtre thérapeutique

  • Femmes enceintes -- Usage des médicaments
  • Accouchement provoqué
  • Héparines de bas poids moléculaire
  • Complications de la grossesse
  • Accouchement provoqué
  • Héparine bas poids moléculaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2017LIL2M392
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2017

Résumé en langue originale

Position du problème Lorsqu’un accouchement par voie basse est envisagé chez une femme sous héparine de bas poids moléculaire (HBPM), l’analgésie locorégionale est contre-indiquée pendant 12 à 24 heures suivant la dernière injection. Arrêter les injections puis déclencher l’accouchement pourrait résoudre cette difficulté, mais s’accompagner d’une augmentation des risques de césarienne et de thrombose. Objectif Evaluer la proportion de patientes sous HBPM qui bénéficient d’une analgésie locorégionale à l’accouchement selon que celui-ci est programmé (déclenchement après arrêt des injections) ou au contraire non programmé (arrêt des injections juste au début du travail). Matériel et méthodes Etude rétrospective hospitalière 2013-2015. Les patientes sous HBPM étaient incluses si la grossesse était unique, l’âge gestationnel ≥38 SA et l’accouchement par voie basse était envisagé. Le critère de jugement principal était le taux d’analgésie locorégionale. Les critères secondaires étaient les risques de césarienne, de thrombose veineuse profonde et d’hémorragie du post-partum. Résultats 129 patientes correspondaient aux critères d’inclusion pendant la période, dont 54 ont eu un accouchement programmé par déclenchement après arrêt des HBPM (41.9%). En pratique, seulement 44 d’entre elles ont effectivement été déclenchées (81.5%) et 54 des 75 patientes du groupe non programmé ont eu un accouchement spontané (72.0%). il n’y avait pas de différence significative concernant le taux d’anesthésie locorégionale entre les groupes “programmé” et “non programmé” (52/54 (96.3%) vs 66/75 (88.0%) (p=0,12)). De la même façon, il n’y avait pas de différence concernant le risque de césarienne, d’hémorragie ou de thrombose selon que l’accouchement avait été programmé ou non. Conclusion/discussion Chez une femme enceinte sous HBPM à dose préventive, programmer ou ne pas programmer l’accouchement offrent des taux d’accès très élevés à l’anesthésie locorégionale. Il n’est pas certain que la programmation de l’accouchement soit une stratégie réellement avantageuse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Subtil, Damien

AUTEUR

  • Feucht, Florence
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