Titre original :

Surrisque d’embolie pulmonaire au décours d’une hospitalisation du patient non cancéreux selon les âges : étude cas-croisé de la population française

Mots-clés en français :
  • Embolie pulmonaire
  • surrisque
  • étude cas-croisé
  • hospitalisation aiguë
  • personne âgée

  • Hospitalisation
  • Embolie pulmonaire
  • Hospitalisation
  • Embolie pulmonaire
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M167
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/05/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’embolie pulmonaire (EP) est une oblitération du tronc ou d'une branche de l'artère pulmonaire. C’est une pathologie courante et potentiellement mortelle. L’âge est un facteur de risque important d’EP. Mais cet âge chronologique pourrait être le marqueur d’autres pathologies impliquées dans la survenue de l’EP. L’objectif de cette étude était de caractériser, selon les tranches d’âges, le surrisque d’EP lié à une hospitalisation dans la population générale française non cancéreuse, au cours du temps. Méthode : Cette étude, en cas-croisé, analysait les données nationales françaises du Programme de médicalisation des systèmes d’informatisation (PMSI) pour un premier épisode d’EP. L’événement était défini par la survenue d’une EP entrainant une hospitalisation. L’exposition était représentée par la survenue d’une hospitalisation pour toutes autres étiologies qu’une EP les semaines précédant l’EP. L’exposition était comparée sur deux périodes consécutives d’1 an : la période Cas, immédiatement avant l’événement, et la période Témoins, un an plus tôt. Le surrisque de survenue d’une EP au décours d’une hospitalisation était alors mesuré par le calcul d’un Odds Ratio (OR) et intervalle de confiance à 95% (IC95%). Résultats : 207 019 patients hospitalisés pour une EP ayant présenté une hospitalisation dans l’année précédant cet événement ont été répertoriés. Le surrisque d’EP de la population étudiée est maximal lors des 30 premiers jours suivant une hospitalisation, OR à 4,90 avec IC95% [4,85-5,12]. Il décroit progressivement jusqu’au 180ème jour. L’analyse de sous-groupe des 65 à 74 ans met en évidence un surrisque jusqu’à 120 jours après l’hospitalisation. Chez le plus de 75 ans, le surrisque d’EP entre J1-J30 reste élevé, OR à 4.12 avec IC95% [3.96-4,28], et persiste dans le temps jusqu’au 150ème jour après l’exposition, confirmant l’hypothèse d’une population plus à risque. Conclusion : L’hospitalisation aiguë engendre un surrisque d’EP quel que soit l’âge et se prolonge dans le temps dans la population âgée de 75 ans et plus. Les syndromes gériatriques, les mécanismes d’inflammation chronique et de stress oxydatif ainsi que la présence d’un risque basal d’EP plus important dans cette population fragile pourraient expliquer ces résultats.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Sellier, Cyril

AUTEUR

  • Denneulin, Charles
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