Titre original :

Vécu et représentations des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant le repérage des consommateurs de cannabis

Mots-clés en français :
  • Cannabis
  • repérage
  • qualitatif
  • formation
  • sensibilisation

  • Cannabis
  • Toxicomanie
  • Médecins généralistes
  • Consommation de marijuana
  • Troubles liés à une substance
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M357
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La consommation de cannabis en France et dans le monde a connu une forte croissance ces dernières années et est devenue un problème de santé publique. Le premier recours est celui du médecin de famille, particulièrement pour le repérage des usagers de cannabis dans son usage nocif. On constate une moindre implication des médecins dans le repérage de l’usage de cannabis par rapport à d’autres consommations telles que l’alcool ou le tabac. L’objectif de cette étude était d’explorer le vécu et les représentations afin d’améliorer le niveau de repérage du mésusage de cannabis en médecine générale. Méthode : Cette étude qualitative de type phénoménologique a été réalisée sous forme d’entretiens individuels semi-dirigés de 11 médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : Il existait des différences concernant l’implication des médecins dans le repérage des consommations de cannabis. Les médecins effectuaient rarement de façon systématique le repérage malgré l’expression évidente de leur rôle concernant cette tâche. Les médecins connaissaient globalement les facteurs de gravité à détecter pour les usages nocifs de cannabis. Le vécu et les représentations des médecins avaient une influence sur le repérage. Les éléments favorisant le repérage étaient une sensibilisation par l’expérience professionnelle et personnelle ainsi que l’acquisition d’un savoir-faire propre de l’usage d’outils de communication à rapprocher aux stratégies de l’entretien motivationnel. Les freins au repérage étaient une moindre sensibilisation à la problématique et une difficulté à appréhender l’ambivalence ou la réaction des patients à rattacher à un manque de techniques communicationnelles. Les craintes à aborder un sujet considéré comme du ressort du libre arbitre renforçaient les convictions à ne pas faire le repérage. Les échelles de repérage étaient peu connues et jamais utilisées. Une carence de formation médicale initiale en faculté ou continue des médecins en addictologie en général était largement exprimée. Les questions de l’attitude à avoir et de la démarche adéquate auprès des patients étaient au coeur des interrogations des médecins pour une prise en charge optimale. Conclusion : Il serait souhaitable que l’enseignement de l’entretien motivationnel soit intégré dans le cursus de la formation des étudiants en médecine. La formation médicale continue nécessiterait d’intensifier les approches en addictologie et de l’entretien motivationnel.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Quéval, Christian

AUTEUR

  • Lemaire, Stéphanie
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