Titre original :

Durée du sur risque de thrombose et saignement post chirurgical dans une population d’âge moyen : étude nationale sur 200 millions de séjours

Mots-clés en français :
  • thromboembolisme
  • embolie pulmonaire
  • thrombose veineuse profonde
  • hémorragie digestive
  • chirurgie
  • prophylaxie
  • case-crossover

  • Maladie thromboembolique veineuse
  • Chirurgie -- Complications
  • Études croisées (médecine)
  • Thromboembolisme veineux
  • Complications postopératoires
  • Études cas-témoins
  • Sécurité des patients
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M391
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La maladie thromboembolique veineuse est responsable d'une forte morbidité alors qu'une prévention est possible. De plus ces événements sont plus fréquents en post chirurgical avec une prédominance pour la période de sortie d'hospitalisation. Or les recommandations de prévention ne sont pas standardisées entre les différents pays et l'observance en est médiocre pouvant majorer les risques thromboemboliques ou hémorragiques. L'étude réalisée dans le cadre de cette thèse évaluera simultanément la durée du sur risque hémorragique et thromboembolique consécutif à différentes chirurgies. Méthode : Réalisation d'une étude de type case-crossover au sein de la base nationale du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information permettant d'étudier 200 000 000 de séjours hospitaliers entre 2007 et 2014. Les patients inclus avaient entre 45 et 64 ans à l'exclusion des patients ayant des antécédents de néoplasie, de pathologie thromboembolique ou hémorragique. On mesure séparément les événements thromboemboliques des événements hémorragiques. L'exposition est définie par la réalisation d'un acte chirurgical dans l'année précédant l'événement. Résultats : Inclusion de 60703 patients pour événement thromboembolique et 87126 patients pour événement hémorragique. Les résultats montrent un sur risque thromboembolique élevé dans les 42 jours suivant le geste chirurgical, soit durant la période d'anticoagulation recommandée, mais se prolongeant durant les 12 semaines suivantes. Conclusion : Ainsi une prolongation des durées d'anticoagulation pourrait être utile, cela d'autant plus que la chirurgie s'oriente de plus en plus vers des prises en charge ambulatoires remettant la gestion initiale de ces risques à la médecine générale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Caron, Alexandre

AUTEUR

  • Bortelle, Clément
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