Titre original :

Les médecins généralistes de France métropolitaine et les thérapeutiques anti-Alzheimer: Etude quantitative sur les décisions motivant l’arrêt de ces thérapeutiques

Mots-clés en français :
  • Maladie d’alzheimer
  • traitements médicamenteux
  • thérapeutique
  • médecin généraliste

  • Médicaments de la maladie d'Alzheimer
  • Alzheimer, Maladie d'
  • Abstention thérapeutique
  • Maladie d'Alzheimer
  • Abstention thérapeutique
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M359
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte Les quatre médicaments ayant l’autorisation de mise sur le marché dans le traitement de la maladie d’Alzheimer (MA) ont selon le rapport de l’HAS de 2012 un service médical rendu insuffisant. À l’heure actuelle, seuls les gériatres, neurologues et psychiatres ainsi que les généralistes capacitaires en gériatrie ont le droit de faire une primo prescription et doivent réévaluer son bien fondé tous les ans. Dans l’intervalle, les médecins généralistes (MG) sont habilités à renouveler la prescription mais il apparait qui l’arrêtent souvent. L’objectif de cette étude était de recenser les raisons qui motivent l’arrêt de ces traitements par les MG de France Métropolitaine. Méthode : Etude quantitative par questionnaire anonyme élaboré sur Limesurvey® avec l’aide de la Plateforme d’Aide Méthodologique du Pôle de Santé Publique du CHRU de Lille. Un lien vers le questionnaire a été envoyé aux médecins préalablement contactés par téléphone afin de recueillir leur consentement. Les données recueillies ont ensuite été classées puis analysées par les statisticiens du CHRU de Lille. Résultats : Les réponses de 75 MG de France Métropolitaine ont été recueillies. 84% avaient dans leur patientèle au moins un patient atteint de la MA. 54% utilisaient un outil d’évaluation des troubles cognitif et /ou de l’autonomie de leurs patients. Tous les MG interrogés adressaient leurs patients atteints de MA à un autre spécialiste. Ils étaient 76% à avoir déjà arrêté au moins une fois un traitement symptomatique de la MA chez un de leur patient souvent de leur propre grès mais plus souvent conjointement avec un autres spécialiste. Dans 88% des cas, cet arrêt était du à l’inefficacité de ces traitements et l’apparition d’effets secondaire entraînait 47% d’arrêt. Enfin 78% trouvaient la balance bénéfices risques de ces traitements défavorable et 61% pensaient qu’ils étaient potentiellement dangereux. Conclusion : Les MG de France Métropolitaine ne renouvellent pas systématiquement les traitements de la MA à cause de leur inefficacité ou de l’apparition d’effet secondaires. La proposition de dérembourser ces médicaments parait raisonnable ce qui permettrait de réinvestir ce budget dans l’amélioration du réseau de soins Alzheimer ainsi que dans la recherche de nouveaux traitements symptomatiques de la MA.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Starzynski, Sophie
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification