• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M388
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 06/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : 80% de la population française souhaite décéder au domicile. Dans leurs prises en charge palliatives, les médecins généralistes utilisent peu les prescriptions anticipées. Objectif principal de l'étude : évaluer les connaissances, les pratiques et l'utilisation des prescriptions anticipées chez les médecins généralistes du Nord et du Compiégnois. Objectifs secondaires : observer quels peuvent être les freins à l'utilisation des prescriptions anticipées et amorcer une réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour faciliter leur systématisation. Méthode : étude incluant 118 médecins généralistes du Nord et du Compiégnois sur la période de Janvier 2017 à Avril 2017, interrogés par questionnaire informatique Google Forms. Analyse des données par tableur Excel et indépendance statistique réalisée par le test du Khi2 Résultats : Sur les 118 médecins, 28 (23,7%) sont formés aux soins palliatifs. 73 médecins (61,9%) rédigent des prescriptions anticipées, dont 19 (26%) sur une ordonnance à part. L'altération de l'état général du patient est le moment privilégié par 58,9% des médecins (n=43) pour débuter ces prescriptions. 97,3% des médecins ayant recours à ces prescriptions estiment qu'elles sont une aide dans leurs prises en charge. La douleur est le symptôme le plus fréquemment anticipé, à l'inverse de l'hémorragie. 74 médecins (62,7%) citent le défaut de formation comme un frein à la rédaction des prescriptions anticipées. 60 médecins (50,8%) pensent qu'un site d'aide à la rédaction de ces prescriptions faciliterait leur recourt. Conclusion : Les prescriptions anticipées sont une aide importante lors des prises en charge palliatives au domicile. La rédaction de ces prescriptions demande du temps, et leur mise en oeuvre une certaine organisation. Les retours sur leur utilisation sont cependant très positifs. Pour en étendre l'usage, une meilleure formation et un site d'aide à la prescription sont des solutions.

Résumé traduit

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