Titre original :

Intérêt des dosages sanguins résiduels d’ustékinumab chez les patients atteints de maladie de Crohn

Mots-clés en français :
  • Maladie de Crohn
  • taux résiduels sériques d’ustekinumab
  • anticorps anti-ustekinumab

  • Anticorps monoclonaux
  • Maladie de Crohn
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Ustékinumab
  • Maladie de Crohn
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2017LIL2M352
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L'ustekinumab (UST) a été montré comme étant efficace dans la maladie de Crohn (MC) luminale réfractaire aux anti-TNF dans des essais de phase 2 et de phase 3. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'association entre les taux résiduels sériques d’UST, la présence d’anticorps dirigés contre l’UST, et la réponse à l'induction et au maintien d’un traitement par UST chez les patients atteints de MC. Méthode : Etude prospective monocentrique incluant tous les patients atteints de MC réfractaire aux anti-TNF ayant reçu de l'UST de septembre 2015 à janvier 2017. Les patients recevaient 90 mg d’UST en sous-cutané aux semaines 0, 4 et 12, puis toutes les 8 semaines. Deux cohortes ont été analysées : une cohorte d’induction et une cohorte d’entretien (>3mois d’UST). Les réponses clinique, biologique et iconographique à l’UST ont été évaluées prospectivement. Les taux résiduels d’UST et les anticorps anti-UST ont été dosés ponctuellement dans la cohorte d’entretien, et au terme de la phase d’induction du traitement (semaine 12) et en entretien (semaine 28) dans la cohorte d'induction. Résultats : Quarante-neuf patients ont été recrutés dans la cohorte d’entretien. Une réponse clinique était observée chez 73% des patients. Les concentrations moyennes d’UST étaient de 1880 ± 1403ng/ml. Les taux d’ustékinumabémie étaient comparables chez les patients ayant une réponse clinique, biologique ou iconographique et chez les patients n'ayant pas de réponse. Vingt-trois patients consécutifs ont été inclus dans la cohorte d'induction. A la semaine 12, la réponse clinique était de 57% (13/23) et la réponse biologique de 48% (11/23). Les concentrations moyennes UST étaient de 1453±1147ng/mL. Il existait une différence significative entre les patients répondeurs biologiques (1716ng/mL; IQR: 1206-2727) et les non répondeurs (559ng/mL; IQR440-1183; p= 0,02). Une ustékinumabémie ≥ 1095ng/mL au terme de la phase d’induction (semaine 12) était associée à une réponse biologique à 6 mois de traitement par UST (aire sous la courbe 0,80 ; sensibilité 79% ; spécificité 80%). Conclusion : Nous confirmons dans une cohorte prospective que l’UST est un traitement efficace chez 2/3 des patients atteints de MC réfractaire aux anti-TNF à 6 mois de traitement. Les taux résiduels médians d’UST sont associés à une réponse biologique à au terme de la phase d’induction du traitement. En deçà d’un seuil d’ustekinumabémie de 1095ng/mL au terme de la phase d’induction, l'optimisation de l’UST parait justifiée afin d’obtenir une réponse prolongée au traitement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pariente, Benjamin

AUTEUR

  • Painchart, Claire
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