Titre original :

Impact d’une évaluation gériatrique pré-opératoire chez les patients de plus de 75 ans présentant une fracture de hanche

Mots-clés en français :
  • orthogériatrie
  • fracture de hanche
  • évaluation gériatrique pré-opératoire
  • équipe mobile de gériatrie

  • Fractures
  • Hanche
  • Évaluation gériatrique
  • Soins préopératoires
  • Fractures de la hanche
  • Évaluation gériatrique
  • Soins préopératoires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M385
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2017

Résumé en langue originale

CONTEXTE : La prise en charge de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) est un enjeu majeur de santé publique. Avec le vieillissement de la population, le nombre de FESF va augmenter. Les conséquences en terme de morbi mortalité sont sombres avec une mortalité de 20 à 30% à 1 an. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact d’une évaluation gériatrique pré-opératoire (EGPO) chez les patients de plus de 75 ans présentant une FESF sur la durée moyenne de séjour (DMS). Les objectifs secondaires étaient l’analyse des facteurs prédictifs d’allongement de la DMS, des facteurs prédictifs de décès et l’analyse de la courbe de survie. MATERIELS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective au Centre Hospitalier de Valenciennes d’avril 2015 à décembre 2016. Les patients inclus étaient âgés de plus de 75 ans, sont arrivés par le service des urgences en semaine et ont été opérés d’une fracture de hanche. Les caractéristiques démographiques, anesthésiques, chirurgicales et post-opératoires ont été recueillies. Les patients étaient rappelés à 6 mois pour connaitre leur mode de vie et leur type de marche. RESULTATS : Nous avons inclus 193 patients âgés de 85,9 ans en moyenne, 46 patients ont bénéficié d’une évaluation pré-opératoire. L’EGPO n’était pas associée à une diminution de la DMS, p=0,6198. Le syndrome confusionnel, l’escarre, la décompensation cardiaque étaient associés à un allongement de la DMS. Le mode de vie en EHPAD était associé à une DMS plus courte. La survie était estimée à 73% à 1 an. L’âge, le sexe masculin, un ADL bas, une CRP élevée et une hypoalbuminémie étaient associés à un risque de décès. L’EMIOG (équipe mobile d’intervention et d’orientation gériatrique) a proposé 3,4 interventions en moyenne par patient, l’intervention la plus fréquente concernait la prise en charge antalgique dans 78,3% des cas ; 58,6% des interventions étaient suivies. CONCLUSION : L’EGPO n’était pas associée dans notre étude à une diminution de la DMS. Le développement de la filière orthogériatrique est à poursuivre pour améliorer la prise en charge globale des patients âgés fracturés. Notre étude a servi de base pour affiner le projet d’orthogériatrie au Centre Hospitalier de Valenciennes. Le choix se porte sur l’intervention d’un gériatre au sein du service d’orthopédie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cantegrit, Eléonore

AUTEUR

  • Cartignies-Debièvre, Cindy
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