Titre original :

Identification des profils cognitifs et de leurs bases anatomiques chez des patients parkinsoniens candidats à une stimulation cérébrale profonde

Mots-clés en français :
  • cognition
  • Parkinson
  • IRM
  • atrophie

  • Parkinson, Maladie de
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Maladie de Parkinson
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2017LIL2M386
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte Les troubles cognitifs, fréquents au cours de la maladie de Parkinson, peuvent être aggravés par la stimulation cérébrale profonde. L’objectif principal de l’étude est de caractériser les profils cognitifs des patients parkinsoniens candidats à une stimulation cérébrale profonde des noyaux sous-thalamiques. Les objectifs secondaires sont d’identifier les facteurs démographiques, cliniques et anatomiques associés à ces profils. Méthodes Il s’agit d’une étude ancillaire de la cohorte observationnelle multicentrique PREDISTIM, qui vise à identifier les facteurs prédictifs d'amélioration de la qualité de vie des patients parkinsoniens candidats à la chirurgie. Les bilans cliniques et les IRM d’inclusion ont été analysés. Les données cliniques et démographiques, l’atrophie évaluée par Voxel-based morphometry et l’épaisseur corticale ; les volume, forme et charge en fer des putamens et noyaux caudés ; le volume hippocampique ; le nombre de lésions de substance blanche selon l’échelle FAZEKAS ont été comparés entre les patients (1) ne présentant pas de déficit cognitif, (2) présentant des signes striato-frontaux isolés (déficit en attention et mémoire de travail et/ou fonctions exécutives), (3) présentant des signes corticaux postérieurs (déficit en capacités langagières et/ou fonctions visuo-spatiales et/ou en mémoire épisodique) associés ou non à des signes striato-frontaux. Résultats Cent quarante patients ne présentaient aucun trouble cognitif, trente avaient une atteinte striato-frontale, quatorze des signes corticaux postérieurs. Par rapport aux patients sans trouble cognitif, les patients ayant une atteinte corticale postérieure avaient des symptômes moteurs plus sévères sous traitement (meilleur score à l’échelle MDSUPDRS- III : 15,86 ±8,62 vs 10,35 ±6,95 ; p=0,031) et ceux ayant une atteinte striatofrontale avaient des symptômes dépressifs plus importants (score à l’échelle HDRS 7,47 ±6,03 vs 4,63 ±3,75 ; p=0,047). Ces derniers avaient un amincissement cortical temporal bilatéral et une atrophie focale de la jonction tête – corps du noyau caudé droit et de la face externe du putamen gauche par rapport aux patients sans trouble cognitif (p<0,05). Conclusion Malgré l’absence d’altération de l’efficience cognitive globale, certains patients présentent des troubles sous-cortico-frontaux et/ou corticaux postérieurs associés à des symptômes moteurs et dépressifs plus sévères et une atrophie corticale temporale, du noyau caudé droit et putaminale gauche.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Carrière, Nicolas

AUTEUR

  • Dormeuil, Alice
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