Titre original :

Place et représentations du tabagisme dans le service de psychiatrie de Boulogne-sur-Mer

Mots-clés en français :
  • tabagisme
  • psychiatrie
  • patients
  • soignants
  • Boulogne-sur-Mer

  • Services de santé mentale
  • Tabagisme
  • Service hospitalier de psychiatrie
  • Tabagisme
  • Enquêtes et questionnaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2017LIL2M347
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Si le tabagisme est surreprésenté en Psychiatrie, sa prise en charge est fréquemment lacunaire. Les soignants comme les patients semblent parfois résignés malgré les conséquences reconnues en termes de Santé Publique. Nous avons souhaité réaliser un état des lieux de la place et des représentations du tabagisme au sein du service de Psychiatrie de l’Hôpital de Boulogne-sur-Mer. Méthode : Cette étude prospective descriptive a été réalisée à l'aide de questionnaires pour les soignants et pour les patients, à leur entrée puis à leur sortie d’hospitalisation. Les données ont été analysées à l’aide du test t de Student. Au total, 34 patients fumeurs réguliers (répartis en deux groupes : les patients schizophrènes et ceux présentant un autre trouble psychiatrique) et 66 soignants (répartis en deux groupes : Fumeurs et Non-fumeurs) ont été inclus dans cette étude. Résultats : Les données montrent que près de 75% des patients pensent que le tabac est nécessaire pour gérer leurs troubles. Ils sont pourtant nombreux à prévoir un arrêt ou une diminution de leur consommation, mais plutôt dans un délai supérieur à 6 mois. Si 30% des patients qui ont déjà essayé d’arrêter de fumer ont reçu une substitution nicotinique, 11% ont été accompagnés par des soignants. Plus du tiers des patients considèrent que l’arrêt du tabac pour une personne hospitalisée en Psychiatrie est impossible. Les patients schizophrènes sont significativement plus nombreux que les patients présentant un autre type de trouble psychiatrique à considérer que l’arrêt du tabac pour une personne hospitalisée en Psychiatrie est déconseillé, ils sont aussi particulièrement peu demandeurs de l’aide des soignants pour leurs tentatives d’arrêt. Les soignants, non-fumeurs à 80%, sont nombreux à penser que l’hospitalisation n’est pas un bon moment pour arrêter le tabagisme et verbalisent des craintes concernant le comportement des patients lors d’un sevrage. Ils considèrent majoritairement que l’arrêt du tabac pour une personne hospitalisée en Psychiatrie est accessoire, ce qui n’est pas le cas des patients. Conclusion : Cette Thèse met en évidence l’ambivalence des patients comme des soignants. La formation des soignants et l’uniformisation de l’abord de cette problématique, mais aussi l’éducation thérapeutique des patients semblent être des moyens d’améliorer la prise en charge du tabagisme en hospitalisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, François

AUTEUR

  • Mortier, Antoine
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