• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
• Identifiant : 2017LIL2M343
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 22/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’onde R en AVL (RAVL) à l’électrocardiogramme (ECG) est fortement corrélée à la présence d’une hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) à l’échographie cardiaque (ETT) chez les patients hypertendus. Notre étude a pour objectif d’évaluer la performance diagnostique de RAVL pour détecter l’HVG dans une population spécifique de diabétiques de type 2. Méthodes : Etude menée sur des patients ayant bénéficié d’un bilan cardiovasculaire au Centre Hospitalier Universitaire de Lille entre 2008 et 2011. Un ECG et une ETT étaient réalisés. L’HVG était définie par une masse ventriculaire gauche (VG) à l’ETT > 47 g/taille2.7 chez la femme et > 50 g/taille2.7 chez l’homme. Résultats : 182 patients ont été inclus. Il y avait 97 (53,3%) hommes, l’âge médian était de 58.9 ans [52.1-65], l’ancienneté médiane du diabète était de 132 mois [72-204], l’hémoglobine glyquée (HbA1c) médiane était de 7.8% [6.8-9.1] et l’indice de masse corporelle médian était de 30.5 Kg/m2 [27-35.7]. Il y avait 31 (17%) patients porteurs d’une HVG, dont 14 (45%) hommes. RAVL était le seul critère ECG parmi les indices de Sokolow-Lyon et de Cornell à avoir un coefficient de corrélation de Spearman significatif avec la masse VG (r = 0.160 ; p = 0.031). Chez les patients avec une HbA1c >7% (n=126), RAVL était corrélée de manière significative avec la présence d’une HVG, avec une aire sous la courbe de 0,675 [0,538-0,812] ; p=0,008 ; une valeur optimale à 0,6 mV, une spécificité de 51,4% et une sensibilité de 81%. Conclusion : Notre étude est une première à valider l’utilisation de RAVL pour détecter l’HVG chez le diabétique de type 2. Ce critère ECG semble le mieux adapté au morphotype des patients diabétiques des pays occidentaux où l’obésité a une prévalence élevée.

Résumé traduit

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