Titre original :

Connaissances, peurs et croyances des patients sur la polyarthrite rhumatoïde : résultats d’une étude observationnelle dans le département du Nord

Mots-clés en français :
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • patients
  • connaissances
  • peurs
  • croyances
  • éducation thérapeutique
  • internet

  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Peur
  • Éducation des patients
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Peur
  • Éducation du patient comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M337
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’éducation thérapeutique du patient (ETP) peut lui permettre de mieux comprendre sa maladie, d’aider à l’acceptation de celle-ci et favoriser l’observance thérapeutique. Vivre au quotidien avec une affection de longue durée peut-être parfois rendu plus difficile par certaines peurs et croyances. L’objectif principal de notre travail était d’une part d’évaluer les connaissances des malades sur la polyarthrite rhumatoïde (PR), et d’autre part d’identifier leurs peurs et croyances au sujet de cette pathologie. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale, descriptive avec distribution d’un questionnaire aux patients consultant dans des services hospitaliers ou des cabinets libéraux de rhumatologie du département du Nord. Résultats : 124 patients ont été inclus avec une moyenne d’âge de 59 ans et un sexe-ratio de 4 femmes pour 1 homme. 100% des femmes en âge de procréer savaient que le méthotrexate (MTX) était incompatible avec une grossesse. Le rôle du tabac dans la genèse de la PR et son impact négatif sur l’efficacité des traitements n’était connu que d’une minorité de fumeurs/anciens fumeurs (respectivement 27% et 40%). Le score d’activité de la PR (DAS 28) n’était cité que par 14% de l’échantillon et la valeur de rémission de la maladie (score < 2,6) par 21% des sujets. Les effets indésirables graves des AINS restaient encore trop méconnus des patients malgré une utilisation fréquente en rhumatologie. Les principales peurs des malades portaient sur la déformation articulaire, la perte d’autonomie ainsi que la transmission de la PR à la descendance. Le rôle de facteurs psychologiques dans la survenue de la PR et de ses poussées, l’impact du climat et des régimes alimentaires sur les douleurs articulaires étaient rapportés par certains sujets de l’étude. Quant aux biothérapies, elles ne suscitaient d’inquiétudes que chez une faible minorité de malades traités par cette classe thérapeutique (11%). Conclusion : Notre travail souligne l’importance de poursuivre l’ETP à travers une collaboration médecin généraliste/rhumatologue renforcée, en abordant prioritairement les thématiques les moins bien connues des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deprez, Xavier

AUTEUR

  • Morchain, Alexandre
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