Titre original :

Utilisation des cellules souches mésenchymateuses dans le traitement des tendinopathies dans le modèle animal : élaboration d’une hypothèse de recherche pour la médecine générale : revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Tendinopathie
  • cellules souches mésenchymateuses
  • animal
  • bibliographie

  • Ténopathies
  • Thérapeutique cellulaire
  • Cellules stromales mésenchymateuses
  • Ténopathies
  • Tendinopathie
  • Thérapie cellulaire et tissulaire
  • Cellules stromales mésenchymateuses
  • Modèles animaux de maladie humaine
  • Revue de la littérature
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M331
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte Les tendinopathies constituent un motif fréquent de consultation en médecine générale. Actuellement, aucun traitement médical n’a fait ses preuves. Alors que les cellules souches mésenchymateuses sont peu étudiées chez l’homme, elles sont utilisées dans le modèle animal équin depuis 2003. L’objectif de notre revue systématique était d’évaluer leur bénéfice potentiel dans la cicatrisation tendineuse. Méthode Une revue systématique de la littérature a été réalisée dans 3 bases de données informatiques (PubMed, Google Scholar, Web Of Science) utilisant les mots-clés « cellules souches mésenchymateuses » et « tendon ». Une évaluation des biais des études incluses a été réalisée. Résultats Sur 982 références issues de nos de bases de données nous avons retenu 41 études. On en retrouvait 11 sur le rat, 8 sur le lapin, 1 sur le chien et 21 sur le cheval. 31 études présentaient un faible niveau de preuve scientifique (grade C). 10 étaient classées grade B. Dans chaque étude était analysée l’influence des cellules souches sur la cicatrisation tendineuse. Les critères de jugement différaient en fonction des études. En histologie, 13 études sur 18 retrouvaient une amélioration significative des tendons traités. En échographie, 5 études sur 9 montraient une meilleure qualité des tendons traités. En immunohistochimie, 9 études sur 13 retrouvaient un taux de collagène de type I élevé et un taux de collagène de type III bas dans les tendons traités. En biomécanique, 9 études sur 15 montraient une charge ultime de rupture significativement supérieure dans les tendons traités. Sur le plan clinique, 7 études sur 8 retrouvaient des taux de guérison supérieurs et des taux de rechute inférieurs chez des chevaux traités par cellules souches en comparaison aux données épidémiologiques. 5 études s’intéressant à la diffusion et au devenir des cellules souches injectées retrouvaient un faible taux de survie (24 % à 24 heures). Conclusion : Dans le modèle animal, les cellules souches mésenchymateuses semblent apporter un bénéfice sur le plan histologique, échographique, immunohistochimique, biomécanique et clinique dans le traitement des tendinopathies. Ces résultats laissent penser que les cellules souches mésenchymateuses ont du potentiel pour la cicatrisation et la régénération tendineuse chez l’humain.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Tenedos, Jean-Luc

AUTEUR

  • Nobre, Robin
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