Titre original :

Etre migrant à Calais : un facteur de risque traumatique ?

Mots-clés en français :
  • Migrants
  • Calais
  • traumatismes
  • urgences
  • épidémiologie

  • Traumatisme
  • Traumatisme
  • Immigrés
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Plaies et blessures
  • Population de passage et migrants
  • Facteurs de risque
  • Service hospitalier d'urgences
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M326
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Située à 35 km des côtes anglaises, Calais est devenue un lieu d’immobilisation forcée pour les migrants qui vivent dans une grande précarité et tentent à tout prix de franchir la frontière franco-britannique. Les urgences de Calais rapportent sur l’année 2014 un taux élevé de recours pour motifs traumatologiques chez cette population. Objectifs : comparer la part traumatologique des motifs de passages entre les migrants admis aux urgences de Calais et les non migrants de l’ex région Nord-Pas-de-Calais (NPDC). Décrire les traumatismes rencontrés chez les migrants ainsi que leurs prises en charges. Méthode : Nous avons mené une étude épidémiologique descriptive, monocentrique, rétrospective, au sein du SAU du CH de Calais entre le 1er mai et 31 octobre 2016. Résultats : 907 migrants de sexe masculin, âgés de 16 à 35 ans ont consulté aux urgences de Calais contre 46019 non migrants dans le pool des 7 centres hospitaliers de l’ex région NPDC. Les motifs de recours traumatologiques étaient significativement plus élevés chez les migrants en comparaison avec la population générale (45.4% (n = 370) vs 32.22% (n = 14829), p<0.001). Chez les migrants, la gravité était faible avec une prise en charge par le SMUR dans 0.28% (n = 1) des cas, une cotation CCMU ≤ 2 dans 96.46% (n = 354) des cas, un diagnostic bénin dans 80.77% (n = 294) des cas, une prise en charge au bloc opératoire dans 0.86% des cas (n = 3) et une hospitalisation dans 4.48% (n = 17) des cas. Conclusion : Être migrant à Calais est un facteur de risque de survenue d’événements traumatiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Battist, Frédéric

AUTEUR

  • De Palleja, Galdric
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