Titre original :

Changement de traitement de fond de première ligne dans la SEP pour des raisons de confort : est-ce raisonnable ?

Mots-clés en français :
  • diméthyl-fumarate
  • teriflunomide
  • sclérose en plaque de forme rémittente récurrente
  • switch pour raison de confort
  • taux annualisé de poussée
  • progression du handicap

  • Sclérose en plaques récurrente-rémittente
  • Tériflunomide
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sclérose en plaques récurrente-rémittente
  • Fumarate de diméthyle
  • Substitution de médicament
  • Évaluation de résultat (soins)
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2017LIL2M327
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2017

Résumé en langue originale

Introduction : Le TERIFLUNOMIDE et le DiMETHYL FUMARATE donnés per os en première intention dans la sclérose en plaques (SEP) ont permis un plus grand confort thérapeutique par rapport aux premiers immunomodulateurs injectables. La plupart des patients sous injectables sont passés à ces nouveaux traitements sans que l’on maitrise l’égalité de réponse entre les 2 générations de traitement. L’objectif était d’évaluer la non infériorité des traitements per os par rapport aux traitements injectables chez des patients en forme rémittente récurrente (RR). Méthode : Nous avons conduit une étude observationnelle de cohorte rétrospective, monocentrique, de non infériorité, incluant des patients adultes, ayant une SEP de forme RR, ayant bénéficié d’un switch pour raisons de confort. Le critère de jugement principal était la comparaison du taux annualisé de poussées lors de la période sous traitement injectable et sous traitement PO. Les autres critères de jugements reposaient sur l’EDSS. Nous avons défini un sous-groupe de patients récidivants précoces caractérisés par la survenue d’au moins une poussée dans les six mois après le switch. Résultats : Nous avons inclus 126 patients. Le TAP injectable était de 0,14 IC 95% [0,11 ; 0,19], et le TAP PO était plus élevé à 0,19, IC 95% [0,12 ;0,30] sans différence significative (0,04 [-0,03 ; 0,15]). L’EDSS injectable est de 1,6 en moyenne IC 95% [1,4 ;1,9], l’EDSS PO était augmenté avec une moyenne de 1,8 IC 95% [1,5 ;2]. La différence apparait significative (0,23, IC 95% [0,15 ;0,35]) mais la vitesse de progression de l’EDSS n’était pas différente (0,04 IC 95% [-0,06 ; 0,16]). La variation du TAP et de l’EDSS ne dépendaient pas de l’âge (p=0,12), du sexe (p=0,38) ou de la durée de la maladie (p=0,69). Treize patients étaient récidivants précoces, ils avaient un TAP injectable et PO significativement plus élevé que les autres patients (p<0,0001 et p=0,03 respectivement). Conclusion : Pour la grande majorité de patients, le switch d’un traitement injectable de première intention vers le TERIFLUNOMIDE ou le DIMETHYL FUMARATE s’associe à une stabilité du contrôle de l’activité clinique mais l’augmentation de la borne supérieure de l’IC95% de 58% ne permet pas de conclure à la non infériorité des traitements PO comparés aux injectables. Pour 10% de patients le switch pour un traitement PO a été moins favorable voire délétère sans autres caractéristiques qu’un TAP modérément mais significativement plus élevé en phase injectable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Zéphir, Hélène

AUTEUR

  • Buard, Géraldine
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