• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2017LIL2M325
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 15/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Il a été établi que ne pas prendre en compte la culture dans les prises en charge en psychiatrie était à risque d’erreurs diagnostiques et thérapeutiques. Cependant il existe encore des situations où les psychiatres se retrouvent en difficultés, n’ayant pas les notions élémentaires de psychiatrie transculturelle. Objectif : L’objet de ce travail est double, il s’agit de faire un état des lieux des différents enseignements de psychiatrie transculturelle existant pour les internes de France et d’Europe et d’investiguer l’expérience vécue auprès d’internes ou anciens internes s’étant formés à Lille. Méthode : Pour ce faire nous avons réalisés un état des lieux des formations existantes en France et en Europe à partir d’un questionnaire que nous avons envoyés aux internes référents de chaque ville française et chaque pays européen référencé sur le site de l’EFPT. Nous avons également contactés différents spécialistes de la discipline. Puis nous nous sommes interrogés sur l’expérience vécue des internes s’étant formés à Lille. Nous avons alors utilisés une méthodologie qualitative. Résultats : 10 villes françaises sur 21 réponses obtenues proposent une formation à la psychiatrie transculturelle. En ce qui concerne l’Europe c’est le cas pour 4 pays parmi les 13 réponses obtenues. La littérature montre que la volonté que se développe ce type de formation est partagée. Celle-ci devrait alors passer par une partie théorique et une partie pratique mais également par la mobilité des étudiants dans différents pays. Les participants à la recherche qualitative partagent ce souhait avec une part affective prépondérante dans les entretiens, ils évoquent que l’expérience, qu’elle soit personnelle, clinique ou partagée par des professionnels de la discipline a été le support de leur prise de conscience de l’existence de la transculturalité, mais également qu’ils ont du s’investir personnellement pour acquérir les compétences nécessaires. Conclusion : Il semble nécessaire que les étudiants en psychiatrie acquiert les notions de bases de psychiatrie transculturelle afin d’éviter les erreurs diagnostiques. Cet intérêt pour la discipline est partagé en Europe, cependant la connaissance des formations existantes semble limitée entrainant une insatisfaction des participants interrogés, il y aurait un intérêt à développer des cours de sensibilisation ainsi que diffuser auprès des internes un document exhaustif reprenant les formations existantes dans leur pays.

Résumé traduit

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