Titre original :

Violence à l'encontre des spécialistes de médecine générale des Hauts-de-France dans l'exercice de leur profession : représentations et ressources dont ils disposent

Mots-clés en français :
  • médecin généraliste
  • insécurité
  • violence
  • victime
  • étude qualitative

  • Médecins généralistes
  • Sécurité du travail
  • Relations médecin-patient
  • Médecins généralistes
  • Violence au travail
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M319
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/09/2017

Résumé en langue originale

Introduction : La démographie médicale change et son déficit s’aggrave. L’insécurité est un des facteurs de réticence à l’installation des médecins mis en évidence par le Conseil National de l’Ordre des Médecins. En 2003, il crée l’Observatoire de la sécurité des médecins pour recenser les incivilités. L'objectif de ce travail est de définir le vécu des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant la violence des patients et d’examiner les solutions dont ils disposent. Méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés. Les entretiens ont été réalisés à l’aide d’un guide d’entretien. Il comportait deux parties composées de questions ouvertes s’intéressant au vécu des médecins et aux moyens à leur disposition pour se protéger et une troisième partie composée de questions fermées permettant de caractériser l’activité des participants de l’étude. Les entretiens étaient anonymes, enregistrés et retranscris intégralement. Ils étaient ensuite analysés grâce au logiciel NVivo® par deux chercheurs. Résultats : Treize médecins généralistes installés dans les Hauts-de-France ont été rencontrés. La saturation des données a été obtenue. Les médecins généralistes étaient conscients que leur métier était à risque d’agression et étaient confrontés à la violence, principalement verbale. La pacification était privilégiée pour gérer la situation, celle-ci étant plus aisée avec l’expérience. Les agressions étaient vectrices de conséquences psychiques pouvant être majeures. L’isolement pouvait être ressenti par les médecins. Les démarches ordinales et judiciaires étaient peu utilisées. La sécurisation du cabinet et l’anticipation des situations à risques étaient nécessaires. Discussion : Les médecins généralistes des Hauts-de-France sont concernés par la violence dans l’exercice de leur profession. Cette réalité a pu modifier leur pratique. L’insécurité peut être un facteur de réticence à l’installation des médecins.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Charani, Charles

AUTEUR

  • Delgatte, Florence
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