Titre original :

Mise au point du séquençage à haut débit du gène du facteur Willebrand dans le diagnostic moléculaire de la maladie de Willebrand. Application au laboratoire d’hémostase du CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • maladie de Willebrand
  • gène VWF
  • séquençage à haut débit
  • Next-Generation Sequencing

  • Willebrand, Maladie de von
  • Facteur de von Willebrand
  • Séquençage haut débit
  • Maladies de von Willebrand
  • Séquençage nucléotidique à haut débit
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie. Biologie médicale
  • Identifiant : 2017LIL2E129
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 19/10/2017

Résumé en langue originale

La maladie de Willebrand est une pathologie hémorragique constitutionnelle, très hétérogène dans son expression clinique et biologique. Dans ce contexte, la biologie moléculaire est intéressante afin de définir précisément le type, dont dépendra la thérapeutique. Elle permet d’identifier les patients à risque élevé d’alloimmunisation, à risque de thrombopénies sévères et d’avoir recours à un éventuel diagnostic prénatal dans les formes sévères. Actuellement, la méthode de séquençage de référence du gène VWF est celle de Sanger. C’est une technique très chronophage et onéreuse. L’objectif de ce travail a été de mettre au point le séquençage à haut débit (Next Generation Sequencing) du gène VWF par technique AmpliSeq® (ThermoFisher Scientific™) sur séquenceur Ion S5XL® (ThermoFisher Scientific™). Nous avons séquencé 73 patients déjà génotypés et 35 qui ne l’étaient pas auparavant. Nous avons également testé l’intérêt d’une Long Range PCR (LR-PCR) spécifique des exons 23 à 34, couplé au NGS, afin de s’affranchir des interférences liées au pseudogène VWFP1 (pour 9 patients). Chez les patients connus, excepté une substitution et une insdel, 98 % des mutations ont été retrouvées (soit 98/100). Au moins un variant a été détecté chez 86 % des patients inconnus (soit 30/35) et six d’entre eux étaient inconnus des bases de données. La LR-PCR a permis une meilleure spécificité pour VWF par rapport à VWFP1 sur les exons 23 à 34 (homologie plus forte pour VWF d’après le logiciel BLAST®), en éliminant plus facilement les variants appartenant au pseudogène. Cette mise au point permet de proposer un séquençage rapide et exhaustif du gène VWF aux patients atteints de maladie de Willebrand et suivis au CHRU de Lille ou inclus au Centre de Référence de la Maladie de Willebrand.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Zawadzki, Christophe

AUTEUR

  • Decambron, Anne-Elise
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