• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M320
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 14/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L’enquête ESCAPAD de 2011 montre que huit jeunes sur dix ont déjà consommé de l’alcool et que ce dernier est la substance psychoactive la plus consommée chez les jeunes de dix-sept ans. Le binge drinking concerne plus de la moitié d’entre eux. L’adolescent est essentiellement pris en charge par le médecin généraliste. Le repérage des consommations d’alcool chez les adolescents par le médecin généraliste est freiné par l’oubli et par la présence des parents pendant la consultation. Objectif : Etudier les difficultés du médecin généraliste à aborder le sujet de la consommation d’alcool avec les adolescents, notamment en présence des parents. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de douze médecins généralistes libéraux du Nord Pas de Calais. Résultats : La présence des parents, la rareté de la problématique, l’oubli, la surcharge de travail et un savoir faire insuffisant sont les freins au repérage des consommations d’alcool chez les adolescents les plus fréquemment retrouvés chez les médecins interrogés dans l’étude. Un lien de confiance fort entre les parents, les adolescents et leur médecin généraliste facilite le repérage. Ce lien de confiance est souvent lié à une connaissance de longue date des personnes. Les compétences telles que l’approche globale et la coordination des soins en la matière facilitent le repérage. Conclusion : Les freins à ce repérage peuvent en partie être levés par un lien de confiance de qualité tissé au cours du temps et par une amélioration des compétences de la prise en charge des adolescents par les médecins généralistes. La généralisation de nouveaux outils de dépistage comme le DEP-ADO pourrait être un élément facilitateur du repérage, facilement généralisable.

Résumé traduit

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