• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2017LIL2M305
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 11/09/2017

Résumé en langue originale

Contexte : L'association des troubles du sommeil à la pathologie psychiatrique est fréquente et bidirectionnelle. Une étude publiée en 2012 par Laguna-Parras démontrait l'amélioration des troubles du sommeil des patients grâce à des interventions infirmières sur le sommeil durant leur hospitalisation en psychiatrie. Cependant, aucune étude à ce jour n'évalue le niveau de connaissances des infirmiers sur le sommeil de l'adulte. Méthode : Une évaluation des connaissances des infirmiers en psychiatrie sur le sommeil de l'adulte a été réalisée grâce à une analyse descriptive, observationnelle et multicentrique menée par auto-questionnaires anonymes. Elle a été conduite auprès de 376 infirmiers travaillant dans un service de psychiatrie, dans le Nord et le Pas de Calais, entre le 1er décembre 2016 et le 28 février 2017. Résultats : Le pourcentage total de bonnes réponses sur l'ensemble de l'étude s'élevait à 64.85% (déviation standard = 10.45). Des différences significatives du niveau de connaissances étaient observées en fonction de certains critères sociodémographiques. Les infirmiers travaillant de nuit avait des connaissances sur le sommeil supérieures aux infirmiers de jour, ainsi qu'une plus faible variabilité des résultats ([66.86% (déviation standard = 9.95)] vs [63.74% (déviation standard = 10.58)] ; p=0.0055). Les infirmiers dont l'expérience clinique était supérieure à 5 ans avaient de meilleurs résultats que ceux dont l'expérience était inférieure à 5 ans ([65.48% (déviation standard = 10.10)] vs [61.41% (déviation standard = 11.72)]; p=0.0063). Enfin, seuls 17 infirmiers affirmaient avoir déjà reçu une formation sur le sommeil, soit moins de 5% de la population de l'étude. Par ailleurs, il existe une grande variabilité dans les pourcentages de bonnes réponses obtenues, puisque les résultats varient entre 5.6% (IC95% [3.5% ; 8.4%]) et 96.8% (IC95% [94.5% ; 98.3%]) selon la question étudiée. Conclusion : En pratique, les résultats de cette étude évoquent la nécessité de mettre en place une formation sur le sommeil destinée aux personnels soignants en psychiatrie, afin d'améliorer la prise en charge des troubles du sommeil, souvent associés à la pathologie mentale. L'optimisation du niveau de connaissance des soignants permettra par la suite une meilleure éducation thérapeutique des patients.

Résumé traduit

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